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Afrique #128 : UBCI, Magriser, Kuda Technologies, InfraCorp...


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© UBCI

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Bourse - Services financiers : UBCI / Groupe Carte / BNP Paribas (Tunisie / France)

Après un an et demi de négociations, BNP Paribas vient de finaliser la cession de 39 % de ses parts au sein de la banque commerciale tunisienne cotée Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI), conservant une part minoritaire de 11,09 %. Grâce à cette transaction d’un montant avoisinant les 57 M€ (183,3 MTND), la Compagnie d’Assurance et de Réassurance Tuniso-Européenne (Groupe Carte), créée en 1976 (avec la contribution de BNP Paribas) et dirigée par l’homme d’affaires Hassine Dogri, devient officiellement l’actionnaire majoritaire de la cible, rejoignant au capital d’autres acteurs locaux, dont Meninx Holding, une société d’investissement du groupe tunisien Tamarziste. Début 2019, BNP Paribas avait d’abord entrepris des discussions avec le groupe bancaire jordanien Arab Bank, qui n’avaient pas abouti (relire bulletins #43 et #60). Désireux de se recentrer sur les marchés africains en forte croissance et présentant un environnement des affaires stable (à l’instar du Maroc ou du Sénégal), le groupe bancaire tricolore a entrepris dès 2016 le processus devant lui permettre de solder sa présence dans les États du continent où il était confronté à des tensions avec les partenaires locaux, et dont les actifs étaient jugés « non essentiels ». L'an dernier, il a successivement cédé la Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie du Gabon (BICIG) au Fonds Gabonais d'Investissements Stratégiques (FGIS), puis la Banque d'Investissement pour le Commerce et l'Industrie du Mali (BICIM) et la Banque pour l'Industrie et le Commerce aux Comores (BIC-Comores ou BICC) à l’ivoirien Atlantic Financial Group (AFG), et enfin la Banque Internationale pour le Commerce et l'Industrie de la Guinée (BICIGUI) et la Banque Internationale pour le Commerce, l'Industrie et l'Agriculture du Burkina Faso (BICIAB) à la holding guinéenne Vista Bank.

 

Agriculture : Groupe Magriser / Amethis (Maroc / France)

Magriser est leader marocain en micro-irrigation. © Magriser

Magriser est leader marocain en micro-irrigation. © Magriser

Première incursion pour Amethis dans le secteur de l’irrigation au Maroc, une activité s’inscrivant dans le secteur résilient de l’agroalimentaire et des services et matériels pour secteur primaire, lequel a connu une croissance exponentielle au cours des dix dernières années, notamment grâce aux généreuses subventions du Plan Maroc Vert. Le fonds lancé en 2012 par Luc Rigouzzo et Laurent Demey, et qui dispose d’un bureau à Casablanca depuis 2017, acquiert auprès des actionnaires fondateurs une participation majoritaire - pour un montant et un pourcentage non divulgués - dans Magriser, leader marocain de l’importation et de la commercialisation de systèmes et solutions d’irrigation et de bassins agricoles auprès d’une centaine de revendeurs à travers le pays (voir fiche opération sur CFNEWS avec les conseils). Fondé en 1987 par la famille Azzou et réalisant autour de 20 M€ de chiffre d’affaires avec une centaine de salariés, ce dernier espère, grâce à ce rapprochement capitalistique, être érigé au rang de producteur. L’investissement apporté par Amethis Mena Fund II, qui prépare actuellement son premier closing, permettra d’entamer une nouvelle phase de croissance, et notamment de financer le lancement de son unité de production de tuyaux de micro-irrigation d’ici fin 2021, puis d’entamer son déploiement en Afrique. Opérant exclusivement en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, le véhicule prend des tickets compris entre 5 et 15 M€ dans des secteurs à fort potentiel. Ciblant une enveloppe de 150 M€, il a déjà reçu des engagements de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), à hauteur de 20 M€ chacun. Il prévoit de financer une quinzaine de PME en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, prioritairement au Maroc et en Égypte.

 

Services financiers : Kuda Technologies / Valar Ventures / Target Global (Nigeria / États-Unis / Allemagne)

© Kuda Technologies

© Kuda Technologies

Une nouvelle actualité vient confirmer qu’à l’ère de la crise liée à la Covid-19, la demande pour les produits et services digitaux a explosé, au grand profit des acteurs du secteur. La banque nigériane 100 % digitale Kuda Technologies, qui propose des services bancaires et financiers accessibles via le mobile, lève 21 M€ (25 M$) à l’occasion d’une série A dirigée par le VC américain Valar Ventures, ce qui lui permettra d’étendre ses services bancaires numériques dans le pays et d’en développer de nouveaux. Il s’agit de la première opération réalisée par l’investisseur dans une start-up africaine. Selon Andrew McCormack, associé chez Valar Ventures qui rejoindra le conseil d’administration de Kuda, la société cible est « bien placée pour transformer le paysage bancaire africain ». Le VC allemand Target Global, qui avait mené le précédent tour de table de 8,4 M€ (10 M$) en novembre dernier (relire bulletin #111), a remis au pot. Co-fondé en 2019 par Babs Ogundeyi et Musty Mustapha, Kuda Technologiques a enregistré « une croissance significative depuis le début de la pandémie », achevant le mois de février avec 1,9 Md€ (2,2 Md$) de transactions réalisées et revendiquant désormais près de 650 000 utilisateurs.

 

Nouveau fonds - Infrastructures : InfraCorp / Banque Centrale du Nigeria / KPMG (Nigeria / Pays-Bas)

Construction d'une route au Kenya. - © Adobe Stock

Construction d'une route au Kenya. - © Adobe Stock

La Banque centrale du Nigeria (CBN) recherche actuellement un gestionnaire d'actifs privé pour sa nouvelle société d'investissement dans les infrastructures, Infrastructure Corporation of Nigeria Limited (InfraCorp), destinée à développer les réseaux de transport en ruine du « colosse aux pieds d'argile » et stimuler sa croissance économique. Dans cette optique, elle vient de faire appel au cabinet KPMG pour la conseiller sur les opérations financières de la nouvelle entité, dotée d’un capital d'amorçage de 2,1 Md€ (951 MdNGN) et qui ambitionne de lever jusqu’à 33 Md€ (15 000 MdNGN). Placé sous l’égide de la CBN, du fonds souverain nigérian (NSIA) et de l’Africa Finance Corporation (AFC), principal fonds panafricain dédié aux infrastructures, InfraCorp aura pour mission de « soutenir le gouvernement fédéral dans la construction des infrastructures de transport nécessaires pour acheminer les produits agricoles vers les transformateurs, les matières premières vers les usines et les produits finis vers les marchés ». La faiblesse des infrastructures existantes constitue en effet un frein considérable à l’élan de redressement du Nigeria. Selon Moody’s, la première économie d’Afrique aura besoin d’au minimum 2 524 Md€ (3 000 Md$) au cours des trois prochaines décennies pour combler son déficit infrastructurel.

 

Bourse - Immobilier : Sodic / Aldar Properties (Égypte / Émirats arabes unis)

© Sodic

© Sodic

En quête d’opportunités de développement à l’étranger, le promoteur coté sur la Bourse d’Abu Dhabi Aldar Properties est prêt à débourser 177 M€ (210 M$) en échange d’une participation majoritaire de 51 % dans le capital de la Sodic (Sixth of October for Development and Investment Company S.A.E.), une société cairote active sur le marché immobilier haut de gamme et cotée à la Bourse d’Égypte. Cette opération, qui serait réalisée par l’intermédiaire d’un consortium de sociétés contrôlées et détenues majoritairement par Aldar Properties, valoriserait la cible autour de 353 M€ (420 M$). Le poids et le profil démographique de l’Égypte ont séduit l’investisseur, avec sa population jeune et son marché immobilier en pleine croissance.

 

Nouveau fonds : Fonds de soutien à l’innovation / Africa Enterprise Challenge Fund (Burkina Faso / Mali / Kenya)

© Africa Enterprise Challenge Fund (AECF)

© Africa Enterprise Challenge Fund (AECF)

L'Africa Enterprise Challenge Fund (AECF), une institution de développement née en 2008 au Kenya pour aider les entreprises africaines à innover, à créer des emplois, à tirer parti des investissements et des marchés, vient de lancer un nouveau Fonds de soutien à l’innovation de 1 M€ (1,2 M$) pour libérer le potentiel des énergies renouvelables et susciter de nouvelles opportunités commerciales, dans un premier temps au Burkina Faso et au Mali. Conformément à la vocation de l’AECF, le véhicule aura pour objectif in fine de contribuer à créer une résilience et des revenus durables dans les communautés rurales et marginalisées. Grâce à cette initiative, les entreprises et entrepreneurs burkinabés et maliens pourront demander un financement pour renforcer leur préparation au marché des innovations prometteuses, ainsi que pour obtenir un soutien financier, technique et de mise en réseau afin de transposer à grande échelle les prototypes existants et éprouvés. Parmi les solutions qui seront soutenues par le fonds figurent le pompage de l'eau, l'agro-transformation, ou encore les services de refroidissement et de réfrigération. La directrice générale de l’institution, Victoria Sabula, a expliqué espérer « dénicher de nouvelles façons d'utiliser les technologies renouvelables - qu'elles soient domestiques, communautaires ou commerciales - afin de générer des revenus et de créer des emplois ». S’inscrivant dans l'initiative REACT (Énergies renouvelables et technologies d'adaptation au changement climatique) de l'AECF, qui vise à aider le secteur privé à développer et à étendre ses technologies d'énergie propre aux communautés rurales d'Afrique, le Fonds de soutien à l'innovation sera également lancé à terme en Éthiopie, au Kenya, au Liberia, au Mozambique et au Zimbabwe.

 

Transports & Logistique : NileDutch / Hapag-Lloyd (Pays-Bas / Allemagne / Afrique)

Hapag-Lloyd rachète le spécialiste de l’Afrique NileDutch. - © Hapag-Lloyd

Hapag-Lloyd rachète le spécialiste de l’Afrique NileDutch. - © Hapag-Lloyd

Le groupe allemand Hapag-Lloyd, cinquième compagnie maritime de ligne mondiale avec sa flotte de 234 porte-conteneurs modernes et une capacité de transport totale de 1,7 million d’EVP, renforce sa position sur le marché africain en s’emparant du néerlandais NileDutch, l’un des principaux fournisseurs de services de transport de conteneurs à destination et en provenance d’Afrique de l’Ouest, pour un montant non dévoilé. Basé à Rotterdam, ce dernier emploie quelque 350 personnes réparties sur 85 sites à travers le monde, ainsi qu’au sein de seize bureaux aux Pays-Bas, en Belgique, en France, à Singapour, en Chine, en Angola, au Congo et au Cameroun. Ses dix liaisons régulières, sa capacité de transport d’environ 35 000 EVP et son stock de conteneurs d’environ 80 000 EVP lui permettent de relier l’Europe, l’Asie et l’Amérique latine à l’Afrique occidentale et australe. « L’Afrique constitue un important marché de croissance stratégique pour Hapag-Lloyd. L’acquisition de NileDutch renforce notre position, en particulier en Afrique de l’Ouest, et vient parfaitement compléter nos activités existantes sur le continent. Nos clients communs profiteront d’un réseau plus dense à destination et en provenance d’Afrique ainsi que de fréquences de transport nettement plus élevées. », a déclaré Rolf Habben Jansen, P-dg de Hapag-Lloyd, qui emploie quant à lui 13 200 salariés et revendique 388 bureaux dans 129 pays, dont vingt-quatre africains. Jusqu’alors, le géant allemand du transport maritime aux 12,8 Md€ de revenus en 2020, devait parfois recourir à des consœurs partenaires afin de satisfaire les demandes en transport avec des liaisons entre l’Afrique et l’Europe.

 

Bourse - Distribution : Yuppiechef / Mr Price (Afrique du Sud)

© Yuppiechef

© Yuppiechef

Quatre mois après l’acquisition de Power Fashion, un détaillant durbanais d’articles de mode, le commerçant de vêtements et articles ménagers sud-africain Mr Price Group, coté sur le Johannesburg Stock Exchange, s’apprête à racheter la totalité des actions de Yuppiechef, une entreprise de vente d’ustensiles de cuisine et appareils électroménagers, fondée en 2006 au Cap par Andrew Smith et Shane Dryden. En déboursant 26,6 M€ (31,7 M$) environ -une contrepartie financière représentant environ 1 % de sa capitalisation boursière- pour mettre la main sur la cible, le groupe dirigé par Mark Blair espère ainsi accroître fortement ses ventes en ligne. L’acquisition de cette marque omnicanale et à forte croissance devrait l’aider à renforcer ses opérations en Afrique du Sud, où il compte plus de mille points de vente.

 

E-commerce & Restauration : Koinz / Business Angels / 4DX Ventures (Égypte / États-Unis / Ghana / Turquie / Arabie Saoudite)

Abdullah Al Khaldi (CRO), Hussein Momtaz (CEO), et Ahmed Said (CTO), Koinz. - © Koinz

Abdullah Al Khaldi (CRO), Hussein Momtaz (CEO), et Ahmed Said (CTO), Koinz. - © Koinz

Alors que le secteur de la restauration a été massivement impacté par les restrictions sanitaires dues à la pandémie, les plateformes de commande et de livraison de repas ont connu un bel essor au cours de l’année écoulée. C’est le cas de Koinz, une plateforme égyptienne de commande de produits alimentaires et d’agrégation de restaurants, qui vient de réussir une levée de fonds d’amorçage de 4 M€ (4,8 M$) auprès de l’entrepreneur américain (et fondateur de Tinder) Justin Mateen, ainsi que du ghanéen 4DX Ventures et de business angels d’Égypte, Turquie et Arabie Saoudite. Déjà présente aux Émirats arabes unis et en Arabie Saoudite, la jeune pousse fondée en 2018 par Hussein Momtaz, Ahmed Said et Abdullah Al Khalidi, qui emploie actuellement 80 personnes, utilisera cet apport financier pour étendre ses activités au Moyen-Orient et recruter de nouveaux salariés. L’application mobile développée par Koinz permet aux restaurants de collecter et de suivre des données en temps réel sur le comportement des clients, d’améliorer la satisfaction de ces derniers, et de tirer parti d’un système de récompense numérique.

 

Étude : la France à la septième place des pays étrangers ayant  la meilleure image auprès des leaders d’opinion africains (Baromètre Africaleads)

Étienne Giros, CIAN

Étienne Giros, CIAN

Selon le troisième Baromètre « Baromètre CIAN des leaders d’opinion en Afrique (Africaleads)», dont les résultats ont été rendus publics le 18 mars à l’occasion de la première séquence du Forum Afrique 2021 (organisé par le Conseil français des investisseurs en Afrique en partenariat avec le journal L’Opinion), les États anglo-saxons - à commencer par les États-Unis et le Canada - ainsi que l’Allemagne sont les pays étrangers partenaires qui ont la meilleure image auprès des leaders d’opinion africains. La France figure quant elle à la septième place du classement, talonnée par la Turquie. La Chine et le Japon, qui occupaient respectivement la deuxième et la quatrième place en 2018-2019, rétrogradent à la cinquième et sixième place, derrière la Grande-Bretagne. « L’image et l’appréciation portée sur l’impact du partenariat français avec l’Afrique reculent d’année en année, alerte Étienne Giros, président délégué du CIAN, ce constat doit nous interpeller. La France est pourtant un des tout premiers investisseurs en Afrique, ses liens, politiques, économiques et humains avec le continent sont extrêmement denses, et les diasporas africaines de France peuvent d’ailleurs jouer un rôle de premier plan. L’érosion continue de l’image de la France souligne la difficulté à renouveler efficacement le récit de notre relation avec l’Afrique. »
Réalisé par l’institut IMMAR auprès d’un échantillon de 2426 leaders d’opinion dans douze pays d’Afrique (Égypte, Tunisie, Algérie, Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Nigeria, Cameroun, République Démocratique du Congo, Kenya et Éthiopie), cette étude annuelle confirme les grandes tendances mises en évidence lors des deux précédentes éditions. En dépit de la crise actuelle, 55 % des leaders d’opinion africains interrogés se disent confiants pour l’avenir de l’Afrique au cours des cinq années à venir. Confortés par la résilience inattendue dont il a fait preuve ces derniers mois, 71 % estiment que le continent a les moyens de mieux résister que les autres régions du monde sur le plan sanitaire. À leurs yeux, le numérique et les transports sont les secteurs ayant le plus progressé, tandis que l’éducation-formation, la santé et la sécurité constituent les principaux motifs de préoccupation. Globalement satisfaits des institutions panafricaines comme l’Union africaine et la Banque Africaine de Développement (BAD), ils placent en tête du podium des pays du continent jouissant de la meilleure image l’Afrique du Sud, suivie par un trio formé du Maroc, du Rwanda et du Ghana.

 

Événements :

  • 1er avril : deuxième session des webinaires « Finances, Femmes et Entrepreneuriat de la Société Générale et de Women in Africa, sur le thème des différentes solutions de financement ». Objectif : offrir des conseils clés aux entrepreneuses africaines confrontées aux épineux enjeux du financement.
  • Lomé, 8-10 avril : première édition du World Africa Startups Summit (WASS), organisé sous la forme phygitale (mi-présidentielle, mi-distancielle), et dont le thème sera « L'Afrique : laboratoire d'innovations technologiques et de créativités ». Son ambition : être un catalyseur notamment du financement de ces jeunes pousses qui vont écrire l'histoire de ces prochaines années en Afrique.

 

Et aussi...

 

  • Dans le cadre de l'initiative Choose Africa visant à allouer 3,5 Md€ à des PME africaines sur la période 2018-2022, Proparco s'engage à garantir à hauteur de 3 M€ des prêts accordés aux PME par la filiale au Mozambique du groupe bancaire Société Générale.
  • L'AFD va financer le Global Green Growth Institute (GGGI) dans l'optique de soutenir le gouvernement éthiopien dans la mise en place d'une stratégie de développement à long terme à faibles émissions et résiliente (LT-LEDS) pour 2050.
  • Dans le cadre de la Facilité africaine pour l'inclusion financière numérique (FADI), hébergée par la BAD, l'AFD consacrera 5,8 M€ (6,95 M$) au financement de l'inclusion financière numérique en Afrique, afin de promouvoir l'égalité des sexes dans les services financiers numériques.
  • À Djibouti, la filiale Génie Civil du groupe tricolore Eiffage et son partenaire espagnol Tedagua (spécialiste du traitement de l'eau) viennent de livrer une usine de dessalement à l'énergie éolienne, qui permettra d'améliorer l'approvisionnement en eau potable dans ce pays de la Corne de l'Afrique, confronté à un stress hydrique persistant.
  • La société française Ineo Energy & Systems vient de livrer une centrale électrique afin de doter l'aéroport de Yaoundé-Nsimalen, dans la périphérie de la capitale camerounaise, d'une autonomie en énergie électrique 24h/24.
  • Au Cameroun, la cleantech parisienne Ecoslops décroche un contrat de 5 M€ (3,3 MdXAF) avec la société locale Valtech Energy, pour le déploiement de sa solution de valorisation des déchets pétroliers dans la zone portuaire de Kribi.
  • L'Égypte signe un accord de coopération avec le groupe français Thales en vue de développer ses capacités (compétences, innovation et recherche) en matière d'Intelligence Artificielle (IA).
  • En novembre ou décembre prochain, Cegelec livrera une ligne de transport de 105 km au Cameroun, qui permettra d'électrifier 150 villages.
  • La start-up malgache Jirogasy, qui fabrique des objets connectés et des kits solaires pour l'e-santé et l'e-éducation, intègre le programme d'accélération de l'incubateur Seedstar et de la Fondation Shell, et en profite pour s'engager dans une levée de fonds afin de financer son ordinateur solaire, récemment lancé.
  • Pour renforcer ses activités sur le continent africain, la société émiratie de négoce de matières agricoles Agri Commodities and Finance (ACF) obtient un accord de prêt syndiqué de 97 M€ (115 M$) de la part de l'institution de financement du développement FinDev Canada, ainsi que des banques de développement d'Autriche (OeEB) et des Pays-Bas (FMO).

Bonne fin de semaine et à mardi prochain !

 

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