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Afrique #103 : Macro Pharmaceuticals, BIMA, Djibouti, Tuskys...


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Macro Pharmaceuticals produit et commercialise plus de 110 produits couvrant sept secteurs thérapeutiques principaux (soin de la peau, soin des cheveux, hygiène féminine, cicatrisants, soin bucco-dentaire, antiseptiques et relaxants musculaires). - © Macro Pharmaceuticals

Macro Pharmaceuticals produit et commercialise plus de 110 produits couvrant sept secteurs thérapeutiques principaux (soin de la peau, soin des cheveux, hygiène féminine, cicatrisants, soin bucco-dentaire, antiseptiques et relaxants musculaires). - © Macro Pharmaceuticals

Industrie cosmétique & pharmaceutique : Macro Pharmaceuticals / idi Emerging Markets Partners (Égypte / Luxembourg)

Après un premier investissement dans un fonds de private equity chinois, CMC Capital Group, au printemps dernier (lire chronique Asie-Pacifique du 20 mai sur CFNEWS), idi EM IV, véhicule du fonds de fonds luxembourgeois idi Emerging Markets Partners, vient de prendre une participation de 12 % dans le capital de Macro Pharmaceuticals, le leader égyptien des « cosméceutiques », ces produits cosmétiques qui s’inspirent des préparations pharmaceutiques traditionnelles  (tant par la forme galénique que par les actions recherchées). Surfant sur l’engouement suscité par ce secteur novateur - en particulier en Égypte où il jouit d’une croissance annuelle supérieure à 25 %, et où son taux de pénétration demeure encore très faible - Macro Pharmaceuticals produit et commercialise plus de 110 produits allant des soins de la peau aux relaxants musculaires, en passant par l’hygiène féminine et les antiseptiques. Fabriqués dans un centre près du Caire, ils sont distribués dans une vingtaine de pays en Afrique et au Moyen-Orient, par une équipe de visiteurs médicaux spécialisés. Fondée en 2002 par Michael Jonas (actuel DG), Ahmed Nayeb (président) et Patricia Knowles (directrice financière), la société a démontré sa résilience aux effets de la crise liée à la pandémie. Employant quelque 800 personnes, elle bénéficie de la dynamique du secteur, dans un pays qui constitue la première économie d’Afrique du Nord par sa population de plus de 100 millions d’habitants, dont une classe moyenne urbaine nombreuse dépensant de plus en plus pour sa santé, son apparence et son bien-être. Pour idi Emerging Markets Partners, qui fait ainsi son entrée au capital de l’entreprise cairote aux côtés du management et des investisseurs financiers présents au capital depuis 2017, cette première transaction en Égypte s’inscrit bien dans sa stratégie d’investissement en capital-développement (et sans recours à l’endettement), ciblant des PME matures, en forte croissance et actives dans des secteurs liés à la consommation des classes moyennes. Créée en 2008 au Luxembourg, la société de private equity axée sur les marchés émergents dispose également de bureaux à Paris et Hong Kong. Son quatrième véhicule, idi EM IV, a réalisé un premier closing à 88 M€ (103 M$) fin 2019 et cible une taille finale de 256 M€ (300 M$), avec un hard cap fixé à 299 M€, soit 350 M$ (lire l’article Premier closing pour le fonds idi EM IV sur CFNEWS). Restant ouvert à de nouvelles souscriptions jusqu’au début de l’année prochaine, il a collecté depuis 2,6 M€ (3 M$) supplémentaires.

 

Santé & Assurance : BIMA / CEFIF / LeapFrog Investments / Allianz (pays émergents / Royaume-Uni / Chine / Allemagne)

BIMA est un leader mondial de services de santé numérique et d'assurance dans les marchés émergents, en Afrique, Asie et Amérique latine. - © BIMA

BIMA est un leader mondial de services de santé numérique et d'assurance dans les marchés émergents, en Afrique, Asie et Amérique latine. - © BIMA

BIMA, un leader mondial de services de santé numérique et d'assurance dans les marchés émergents, a récemment réunit 26 M€ (30 M$) lors d’un tour de table qui a vu l’entrée au capital du chinois CreditEase Fintech Investment Fund (CEFIF), aux côtés des actionnaires historiques, le britannique LeapFrog Investments et l’allemand Allianz, qui ont tous deux réinvesti à cette occasion. Depuis sa création il y a dix ans, la compagnie d’assurance, dont le siège social est situé à Londres, fournit des services de distribution et de souscription d'assurance à 35 millions de personnes à faibles revenus dans 14 pays, grâce à la technologie mobile. Elle s’appuie en effet sur des partenariats avec les principaux opérateurs de réseaux mobiles et les entreprises de services financiers. Au Ghana et au Bangladesh, par exemple, BIMA a permis de doubler le taux de pénétration de l'assurance. La société revendique également un total de deux millions de consultations par télémédecine à ce jour, rivalisant ainsi avec les plus grands fournisseurs de santé numérique au monde. Pendant la pandémie, elle a étendu son périmètre au financement des dépenses liées aux masques et aux désinfectants pour les mains. La levée de fonds lui permettra d’étoffer son offre de produits, d’augmenter ses capacités (au fur et à mesure de la croissance de la demande), et de renforcer son empreinte en Afrique et en Asie. Sur le continent africain, elle dispose de bureaux à Dakar (Sénégal) et Accra (Ghana).

 

Nouveau fonds souverain (Djibouti)

Mohamed Sikieh et Kayad Mamadou Mbaye, Fonds Souverain de Djibouti

Mohamed Sikieh et Kayad Mamadou Mbaye, Fonds Souverain de Djibouti

C’est désormais officiel : comme annoncé en juin dernier (relire bulletin #97), la République de Djibouti - conseillée par le cabinet Willkie Farr & Gallagher - a lancé le 14 septembre son fonds souverain dont la création avait entérinée par décret dès le 29 mars. Ayant pour seul actionnaire l’État de Djibouti, le FSD s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement long terme de la République de Djibouti, « Vision 2035 », qui a pour ambition de positionner le pays en tant que hub commercial, logistique, portuaire et numérique dans la région. Ce nouvel instrument financier, destiné à recueillir et à placer les profits de tous les établissements publics qui en généreront, devrait être doté de près de 1,3 Md€ (2 Md$) d’ici dix ans. Placé sous la tutelle directe de la présidence de la République, il a vocation à « rassembler » les richesses nationales pour démultiplier la capacité du pays à investir rapidement, et ainsi accélérer sa croissance économique et sa modernisation. Le sénégalais Mamadou Mbaye, ancien directeur exécutif du fonds souverain du Sénégal (Fonsis), a été officiellement nommé directeur général du FSD. À ses côtés, Mohamed Sikieh Kayad, conseiller économique du président Ismaïl Omar Guelleh, assumera la présidence de cet instrument d’action intergénérationnel, qui ciblera prioritairement la République de Djibouti et les pays ayant un lien économique avec elle, en particulier la région de la Corne de l’Afrique. En termes sectoriels, le fonds privilégiera les télécoms, les nouvelles technologies, l’énergie, les infrastructures, la logistique, l’agriculture et la pêche, avec un focus sur les projets soutenant une croissance durable et la mise en œuvre de la transition énergétique. 

 

Distribution : Tuskys / société de private equity (Kenya / Maurice)

Le distributeur kényan Tuskys employait, il y a quelques années encore, environ 6000 salariés au Kenya et 150 en Ouganda. © Tuskys

Le distributeur kényan Tuskys employait, il y a quelques années encore, environ 6000 salariés au Kenya et 150 en Ouganda. © Tuskys

Lourdement endetté, le groupe Tuskys, second acteur du marché de la distribution au Kenya, semble en bonne voie pour rebondir : il vient de mobiliser 15,7 M€ (2 MdKES) auprès d’une firme mauricienne de private equity, dont le nom demeure confidentiel. La société en difficulté financière consacrera une part importante de cette enveloppe au remboursement de la dette de 84 M€ (10,7 MdKES) accumulée auprès de ses fournisseurs. Cet apport lui permettra en outre de renflouer sa trésorerie affectée par les conséquences économiques de la crise du coronavirus. La faillite récente de son concurrent Nakumatt (qui a dû céder ses derniers actifs en décembre 2019 à Naivas Supermarkets, avant sa liquidation officielle le mois suivant), a fortement entamé la confiance des banques kényanes envers les enseignes de distribution locales. Si bien que Tuskys ne comptait guère sur un nouveau soutien de ses partenaires bancaires. Suite à la révélation d’abus dans ses relations avec ses fournisseurs, la compagnie aux 53 points de vente fait l’objet ces derniers mois d’une surveillance stricte de l’Autorité de la concurrence (CAK), à laquelle elle doit demander l’autorisation avant d’ouvrir de nouvelles succursales ou se lancer dans de nouveaux projets. Le groupe trentenaire espère donc que cet appui financier extérieur l’aidera à regagner la confiance de la CAK.

 

EnR : SunFunder / Swefund (Kenya / Suède)

SunFunder débloque des capitaux au profit des fournisseurs d'énergie solaire dans les marchés émergents, où plus de 2,2 milliards de personnes vivent sans accès à une énergie fiable. © SunFunder

SunFunder débloque des capitaux au profit des fournisseurs d'énergie solaire dans les marchés émergents, où plus de 2,2 milliards de personnes vivent sans accès à une énergie fiable. © SunFunder

Le véhicule Solar Energy Transformation (SET), géré par le fonds kényan SunFunder, vient d’obtenir 10 M€ (12 M$) auprès de l’institution financière suédoise Swedfund afin de contribuer au financement des énergies renouvelables en Afrique subsaharienne. Ces ressources permettront de soutenir des entreprises proposant des solutions solaires hors réseau sur le continent, tandis qu’une part de l’enveloppe sera consacrée à l’amélioration des processus de sélection du fonds vis-à-vis de ses emprunteurs. Basé à Nairobi depuis son lancement en 2012, SunFunder a déjà déboursé plus de 85 M€ (100 M$) en dette au profit de plus de cinquante entreprises actives dans les solutions solaires off grid, ce qui a bénéficié in fine à plus de sept millions de personnes dépourvues d'un accès fiable à l’électricité. Son véhicule SET, qui cible une taille de 72 M€ (85 M$), a bouclé son premier closing début 2019 à plus de 36 M€ (42,5 M$) auprès d’investisseurs internationaux, dont l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), l'institution de financement du développement du gouvernement des États-Unis (relire bulletin #40).

 

Bourse - Médias : Mdundo (Kenya / Afrique / Danemark)

Le site de téléchargement de musique Mdundo, basé à Nairobi, couvre actuellement le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Nigeria, le Ghana, la Zambie, le Zimbabwe, le Mozambique, l'Angola et le Rwanda. - © Mdundo

Le site de téléchargement de musique Mdundo, basé à Nairobi, couvre actuellement le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Nigeria, le Ghana, la Zambie, le Zimbabwe, le Mozambique, l'Angola et le Rwanda. - © Mdundo

La plateforme de téléchargement de musique Mdundo, lancée en 2013 à Nairobi sous la houlette de Martin Nielsen, a réalisé son IPO sur le Nasdaq First North Growth Market au Danemark, récoltant à cette occasion 5,5 M€ (6,4 M$). La société est née d’un constat de son fondateur d’origine danoise, installé au Kenya depuis 2012 : la place majeure conservée par les sites de téléchargement illégal de musique dans le pays, et ce en dépit de l’essor du streaming dans le monde. D’où un manque à gagner certain pour les artistes africains locaux, et leur dépendance vis-à-vis des spectacles en direct. S’inspirant du modèle du site suédois Spotify, Martin Nielsen s’est alors lancé dans la création d’une alternative légale répondant aux attentes des consommateurs kényans. Permettant de trouver et télécharger gratuitement des morceaux sur leurs appareils, le site propose aux chanteurs et musiciens de participer à l’enrichissement du catalogue. Son business model se base sur la publicité : la société et les artistes se partagent à parts égales les recettes publicitaires ainsi générées, qui ont atteint environ 256 K€ l’an dernier. 80 000 auteurs africains sont actuellement inscrits sur Mdundo, riche à ce jour d’un catalogue collectif de 1,5 million de chansons. En plein essor sur le continent, l’entreprise nairobienne a donc décidé d’entrer en Bourse dans l’optique de mieux rémunérer les artistes africains. Si le fondateur a opté pour le Danemark comme lieu de cotation, c’est essentiellement - au-delà de ses liens avec son pays d'origine - parce que des sociétés au profil similaire ont connu le succès après leur entrée au Nasdaq First North Growth Market. «Nous avons vu des exemples de réussite sortir d'ici comme Spotify en Suède», a expliqué Martin Nielsen. « Les investisseurs comprendront ce que nous faisons et l'énorme potentiel qu'il y a à transformer un énorme marché illégal de la musique en un marché légal ». Toutefois, avec seulement cinq millions d'utilisateurs actifs, la plateforme ne dessert encore qu'une petite partie du marché potentiel africain, et devra composer avec plusieurs concurrents sur le continent, à l’instar d’Apple Music (qui s’est récemment étendu à trente pays africains) ou encore de Boomplay, le service de streaming musical lancé en 2015 au Nigeria par le fabricant chinois de téléphones Tecno Mobile, filiale de Transsion Holdings.

 

Nouvelle structure - Conseil : Add Equatio (Maroc)

Nicolas Kepel, Add Equatio

Nicolas Kepel, Add Equatio

Le français Nicolas Kepel a lancé cet l'été l’activité d’Add Equatio, une société de conseil en finance et stratégie, créée quatre ans plus tôt au Maroc. Multisectorielle, cette nouvelle entité fournira également des conseils en matière de financement et développement de projets (notamment pour les projets PPP). Elle a d’ores et déjà signé plusieurs contrats avec des groupes marocains et internationaux, notamment dans l'énergie renouvelable, l'industrie et la construction. Ancien directeur du développement de Jet Contractors, un contractant général du secteur du BTP coté à la bourse des valeurs de Casablanca, Nicolas Kepel a également (brièvement) dirigé le comité d'En Marche !, le mouvement d’Emmanuel Macron, à Rabat, et co-fondé le Club PPP Maroc en 2015. 

 

Événements :

  • 23-26 septembre, Shanghai (avec retransmission en ligne tous les jours à partir de 17h00, heure de Paris) : Huawei Connect, l’évènement phare du groupe Huawei dans le domaine du numérique et des Technologies de l’Information et de la Communication, qui rassemble chaque année des experts et chefs d’entreprises internationaux de l’écosystème numérique. Thème de cette édition 2020 : « New Value Together ». L'objectif : montrer comment des technologies comme le Cloud, l'Intelligence Artificielle et la 5G peuvent donner un nouvel élan à l'avènement de l'ère du tout numérique et de l'intelligence, dans le contexte de chamboulement engendré par la pandémie, et ainsi favoriser l'émergence d'innovations en Afrique et dans le monde.
  • 24 septembre (15h-16h45) : webinaire proposé par Business France sur le secteur des travaux publics et des mines en Afrique, avec une présentation de ces secteurs en Algérie, Angola, Côte d’Ivoire, Sénégal et Tunisie, des conséquences de la crise de la Covid-19 et une mise à jour des principaux projets, ainsi que des opportunités d'affaires pour les sociétés françaises.
  • 25 septembre : atelier consacré par Business France à la République démocratique du Congo (RDC), où de nombreux secteurs d’opportunités existent pour les entreprises françaises : agriculture et agro-industries (avec un savoir-faire en agronomie tropicale, une production vivrière et des élevages de poulets, porcs, etc.), industrie mécanique, bois, électricité, formation professionnelle, mines, énergie services bancaires, assurances santé, sous-traitance industrielle, télécoms…

 

Et aussi :

 

  • En Tunisie, le projet de construction d’une centrale solaire photovoltaïque dans le gouvernorat de Gabès vient de faire l’objet de la signature d’un contrat d’achat d’électricité (CAE) entre la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) et le consortium responsable du projet. Ce dernier comprend Akuo Energy, un producteur indépendant d’électricité (IPP) basé à Paris, ainsi que les tunisiens HBG Holding (la filiale de Hédi Bouchamaoui Group) et Nour Energy (filiale du groupe immobilier Chaabane). La Steg achètera le MWh d’électricité produite à 39,6 € (128 TND) pendant vingt ans.
  • Le groupe agro-industriel français Geocoton, qui a pris pied au Cameroun en juillet dernier, ambitionne de prendre le contrôle de la Société de développement du coton (Sodecoton), une société locale dont il détient actuellement 30 % du capital. Il aurait discrètement soumis aux autorités camerounaises (actionnaires de la cible à hauteur de 59 %) son projet de prise de participation majoritaire. Pour convaincre l’État camerounais, Geocoton propose un plan d’investissements de 91,5 M€ (60 MdXAF) sur une période de sept ans, qui prévoit notamment la modernisation des neuf usines pour dépasser les 42 % de rendement, et l’optimisation énergétique grâce au solaire.
  • La Banque Européenne d’Investissement (BEI) accorde une facilité de financement de 63 M€ à la Société Générale pour ses activités en Afrique centrale. Ce sont plus précisément trois lignes de financement concernant le Congo, le Tchad et le Cameroun qui viennent d’être validées par l’institution européenne.
  • Fenix International, filiale du groupe tricolore Engie, bénéficie d'un prêt de 10,6 M€ (12,5 M$) consenti par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) pour soutenir le déploiement de 240 000 installations solaires à usage domestique de haute qualité en Ouganda. Fenix International vient par ailleurs de sceller un partenariat avec Canal + Bénin afin de fournir la télévision alimentée au solaire.
  • Un bureau va être ouvert en France pour accompagner les membres de la diaspora camerounaise désireux d’investir dans leur pays d'origine. Cette initiative, annoncée le 9 septembre par l’ambassadeur du Cameroun en France, fait suite à la parution d’une étude financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et intitulée « Évaluation du financement du développement au Cameroun », qui souligne la faiblesse actuelle de l’implication de la diaspora dans le développement du pays. 
  • Sotetel, filiale de Tunisie Telecom spécialisée dans la mise en œuvre et la maintenance des infrastructures de tous types de réseaux de télécommunication, s’associe au francilien Sogetrel afin de créer une succursale en France.
  • L’agence allemande de développement (KfW) et la société néerlandaise de financement du développement (FMO) ont respectivement injecté 18 M€ et 10 M€ dans le fonds Eco.business dédié à la préservation de la biodiversité en Afrique subsaharienne. Les ressources allouées financeront des initiatives de développement durable, principalement dans des secteurs clés comme l’agriculture, la pêche, le tourisme et la sylviculture.
  • Comme annoncé à la mi-août (lire Camaïeu rejoint un spécialiste de l'immobilier commercial sur CFNEWS), l’enseigne de prêt-à-porter roubaisienne a été reprise par la Financière Immobilière Bordelaise (FIB), une holding patrimoniale d’investissement qui conserve 83 % des salariés en France et 511 magasins. Cependant, certains salariés marocains et bengalis de Camaïeu international attendent toujours depuis lors d’être fixés sur leur sort.

 

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

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