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Le bassin du Congo ciblé par Ardian ; cession partielle de TotalEnergies en Angola

Le fonds aux 148 Md€ d'actifs s'associe à aDryada, un expert de la biodiversité, pour lancer un véhicule ciblant notamment le bassin du Congo et visant à réunir 1,5 Md€. De son côté, TotalEnergies cède 40 % d'un bloc pétrolier en Angola.

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© Ardian / aDryada

© Ardian / aDryada

Averrhoa : un fonds SFDR 9 d’Ardian visant notamment l’Afrique

L’Afrique figure en bonne place dans le viseur d’Averrhoa Nature-Based Solutions, un véhicule SFDR 9 lancé par le fonds français Ardian en partenariat avec aDryada, spécialiste tricolore de la restauration des forêts et de la biodiversité. D’une taille cible d’environ 1,5 Md€, cette nouvelle stratégie axée sur la biodiversité et la réduction de l’empreinte carbone des entreprises se focalise principalement sur les marchés émergents et les économies en développement. Il financera des projets de restauration de forêts, de zones humides et de mangroves, dans l’optique de séquestrer jusqu’à 150 millions de tonnes de carbone de l’atmosphère en trente ans par le biais de puits de carbone naturels - ces derniers étant pour l’essentiel situés dans la ceinture tropicale. Sur le continent africain, ce sont les pays du Bassin du Congo (comme le Congo Brazzaville et le Cameroun) qui partent favoris pour bénéficier des financements d'Averrhoa Nature-Based Solutions : si la forêt recouvre encore près de 40 % de la superficie de la région, près de 934 000 hectares disparaissent chaque année. Par ailleurs, il y est possible d'obtenir une concession de plus de 40 ans, avec toutes les garanties nécessaires, sur une surface à reforester de 50 000 ha au moins. (Pour plus de détails, lire l’article Ardian dévoile une stratégie de Nature-Based Solutions sur CFNEWS INFRA.)

 

Cession partielle en Angola pour TotalEnergies

TotalEnergies vient de finaliser la cession – signée le 1er janvier dernier – à la filiale locale de son confrère malaisien Petronas, de la moitié de ses parts dans le bloc 20 pétrolier du bassin de la Kwanza en Angola, en contrepartie de 374 M€ (400 M$), sous réserve des ajustements de prix usuels. La major tricolore conserve néanmoins à la fois sa position d’opérateur et une participation de 40 % dans ledit bloc, aux côtés de Petronas Angola E&P (PAEPL) et de la compagnie publique Sonangol, détenteurs respectivement de 40 et 20 %. Situé dans le bassin du Kwanza, à 150 km environ au sud-ouest au large de la capitale angolaise (Luanda), le bloc offshore contient les découvertes de pétrole de Cameia et Golfinho, qui devraient être développées prochainement par un système de puits sous-marins relié à un FPSO (unité flottante de production, stockage et chargement) d'une capacité de production de 70 000 barils par jour. Il s’agira pour le géant des hydrocarbures de son septième FPSO en Angola, pays où il a pris pied dès 1953, et où il emploie actuellement 1 500 personnes au total dans ses diverses activités (de l’exploitation d’actifs en offshore profond, qui représentent environ la moitié de la production de pétrole du pays, aux énergies renouvelables, en passant par les stations-service).

 

 

Et aussi...

Au Tchad, Proparco vient d'octroyer un prêt de 1,5 M€ à Ziz Energie afin de financer l'installation et l'exploitation de mini-réseaux électriques solaires, principalement dans les villes secondaires du pays.

 

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