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Afrique #95 : Turaco, AfricInvest, SPE Capital, Covid-19, Bird & Bird...


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Deux marques phares de la holding éthiopienne Turaco, société du portefeuille de 54 Capital : 555 et Tena. - © 54 Capital

Deux marques phares de la holding éthiopienne Turaco, société du portefeuille de 54 Capital : 555 et Tena. - © 54 Capital

Biens de consommation : Turaco / Proparco / Ethos (Éthiopie / France / Afrique du Sud)

Le français Proparco et Ethos Mezzanine Partners, véhicule centré sur l’Afrique de l’Est et australe du fonds sud-africain Ethos Private Equity, injectent 19,4 M€ (22 M$) en mezzanine dans Turaco, une holding éthiopienne qui fabrique et vend des huiles de tournesol et de soja comestibles sous la marque Tena, ainsi que des savons et des détergents et des produits de soins personnels (notamment des savons de lessive et des savons de toilette parfumés), sous les marques 555 et Aura. Depuis 2014, l’entreprise est gérée par 54 Capital PE Advisors, un fonds de 132 M€ (150 M$) basé à Londres, Dubaï et Addis Ababa et détenant un portefeuille de six sociétés africaines. Grâce à cette opération - la première en quasi fonds propres de la filiale de l’AFD en Éthiopie - Turacopourra accroître ses activités de fabrication dans le pays, moderniser et mettre aux normes ESG ses installations, tout en soutenant « la création d'emplois, le développement de l'agro-industrie locale, la substitution des importations et la croissance économique », selon Geoffrey Coombs, chargé d'affaires senior chez Proparco. Lancée dans une stratégie d'expansion audacieuse, la société éthiopienne cherche à augmenter la capacité et l’efficacité de ses infrastructures de production, mais aussi élargir leur gamme de produits, afin de répondre à une demande croissante sur le marché national (voir fiche de l’opération sur CFNEWS).

 

Fonds : AfricInvest / SPE Capital Partners / Development Finance Corporation (Afrique / Tunisie / États-Unis)

La santé est l'un des secteurs privilégiés par les deux véhicules AfricInvest Fund IV et SPE Africa Industrialization I.

La santé est l'un des secteurs privilégiés par les deux véhicules AfricInvest Fund IV et SPE Africa Industrialization I.

Development Finance Corporation (DFC), l’agence américaine de financement du développement, accorde 48,5 M€ (55 M$) au profit de deux fonds dédiés à l’Afrique et basés à Tunis, à savoir 26,4 M€ (30 M$) à AfricInvest et 22 M€ (25 M$) à SPE Capital Partners. Le premier alloue cette somme à AfricInvest Fund IV, un véhicule d'une taille cible de 500 M€ ayant réalisé son premier closing le 4 juin, afin de soutenir des entreprises de soins de santé et de services financiers en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Nigeria, en Égypte et dans d’autres pays africains. La firme de private equity SPE Capital Partners consacre ce financement à son véhicule SPE Africa Industrialization I (SPE AIF I), destiné aux entreprises élargissant l’accès aux soins de santé et à l’éducation, ou encore rationalisant la logistique et renforçant les chaînes d’approvisionnement. Par ailleurs, la DFC octroie une garantie allant jusqu’à 6,2 M€ (7 M$) au One Acre Fund afin de financer l'achat et la fourniture d'intrants agricoles à crédit aux petits exploitants agricoles du Kenya.

 

Focus : le point sur la pandémie en Afrique

Alors que la décrue se confirme en Europe, d’autres régions connaissent une aggravation ou une deuxième vague de contaminations. En Afrique, on recense officiellement à ce jour plus de 252 000 cas confirmés (soit quatre fois plus qu’il y a un mois, même si cela ne représente que 3 % des cas comptabilisés au niveau mondial) et 6 789 décès. La situation y demeure d’autant plus préoccupante que dans son dernier rapport trimestriel, la société d'assurance-crédit Euler Hermès estime que la pandémie est susceptible d’intensifier le risque social systémique élevé en Afrique dans un proche avenir, « en raison des soins de santé très faibles combinés à des prix des produits de base actuellement bas, ce qui réduit la capacité des gouvernements à réagir par des mesures de relance budgétaire à la crise ». Face à fléau, les initiatives se succèdent à toutes les échelles pour tenter de freiner sa propagation et de limiter ses conséquences socio-économiques.

La solidarité internationale et les initiatives hors d’Afrique

Le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA), un organe de l’ONU, a récemment lancé deux appels de fonds d'un montant total de 91,5 M€ (103,6 M$) auprès de la communauté internationale pour soutenir le Mozambique dans la lutte contre la covid-19, mais aussi aider les réfugiés victimes des catastrophes naturelles et de la violence croissante dans la province de Cabo Delgado.

Afin de booster les économies africaines durement affectées par la crise, le FMI verse 126 M€ (143 M$) à la Sierra Leone, 98 M€ (111 M$) au Rwanda et 44 M€ (50 M$) au Liberia.

L’Union européenne octroie 64,4 M€ au Kenya afin d’amortir l’impact socio-économique du coronavirus, en axant prioritairement les efforts sur les secteurs de la santé, la protection sociale, le soutien aux PME, ainsi que le renforcement du commerce. Le Togo bénéficie également de 9,5 M€ de la part de l’institution, essentiellement dans le cadre de la lutte contre la covid-19, et devrait recevoir très prochainement un second décaissement de 7,5 M€. L’UE accorde en outre une enveloppe de 183 K€ (2 MMAD) aux établissements pénitentiaires du Maroc, qui doit permettre à l’administration d’acquérir du matériel sanitaire et enrayer ainsi la propagation de la maladie.

En France, c’est d’abord à travers l’Agence Française de Développement que l’État apporte son appui au continent africain. L’AFD a notamment signé avec le Cameroun trois conventions de financement d’un montant global de 2,8 M€ (18,4 MdXAF), dont une partie affectée à la lutte contre la pandémie. La Côte d’Ivoire reçoit quant à elle 30 M€ de la France, via le mécanisme du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) et un prêt souverain de l’AFD, pour soutenir son plan de riposte.

Des mesures de soutien continentales et régionales

Banque africaine de développement (BAD)

Banque africaine de développement (BAD)

Ces dernières semaines, la Banque Africaine de Développement (BAD) apparaît plus que jamais sur tous les fronts. Plusieurs pays du continent ont bénéficié de ses prêts : 255 M€ (288,5 M$) au Nigeria pour financer les mesures adoptées dans le cadre de la crise, 180 M€ à la Tunisie pour le programme d’appui à la réponse au coronavirus par l’inclusion sociale et l’emploi (PARISE), 75 M€ à la Côte d’Ivoire afin de contribuer à la riposte, et 30 M€ au Cap-Vert pour aider ce pays insulaire d’Afrique de l’Ouest à lutter contre la pandémie et à limiter l’incidence de celle-ci sur son économie. C’est sous forme de dons qu’elle est venue au secours de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), à hauteur de 9,6 M€, ainsi que de la RDC (1,1 M€) et du Tchad (1,2 M€). Elle a aussi accordé au Sénégal un Programme d’appui budgétaire d’urgence (PUARC) de 88 M€ et 17,7 M€ au profit des communautés vulnérables du G5 Sahel, cadre de coopération incluant la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. En avril dernier, elle a lancé le concours Idéathon #AfricaVsVirus dans l’optique de trouver des solutions aux problèmes posés par la pandémie en Afrique ; les cent projets finalistes viennent d’être sélectionnés, et les vingt solutions les plus viables seront impulsées lors de la prochaine phase du concours en juillet.

Au Sénégal, les entreprises du secteur privé pourront compter sur les 7,8 M€ (8,8 M$) versé par la Banque islamique de développement, à travers un financement « Mourabaha » au profit de la Banque islamique du Sénégal.

Après une importante campagne de dons début avril au bénéfice de ses pays d’opération en Afrique de l’Ouest, le développeur panafricain de solutions de logistique et d’infrastructures Arise procède depuis le 6 juin - en partenariat avec la Fondation du fonds souverain singapourien Temasek - à la distribution de kits permettant la réalisation de 80 000 tests de dépistage du coronavirus au Gabon, au Bénin, au Togo et en Mauritanie, pour donner un coup d’accélérateur au dépistage.

Convaincu de la nécessité d’une politique continentale solidaire, le roi marocain Mohammed VI vient d’envoyer des produits médicaux et équipements de protection fabriqués au Maroc (dont 8 millions de masques, 90 0000 visières, 60 000 blouses et 75 000 boîtes de chloroquine) dans quinze pays du continent.

Les actions au niveau national
Wiqaytna et E7mi, deux applications mobiles de traçage du coronavirus, respectivement choisies par le Maroc et la Tunisie. - © Wiqaytna et E7mi

Wiqaytna et E7mi, deux applications mobiles de traçage du coronavirus, respectivement choisies par le Maroc et la Tunisie. - © Wiqaytna et E7mi

Au Rwanda, le gouvernement lance un fonds de relance économique de 94,6 M€ (107 M$) pour accélérer la reprise des entreprises touchées par la crise et sauvegarder les emplois.

Le gouvernement béninois vient de mettre en place d’une aide exceptionnelle de 113 M€ (74 MdXOF) pour atténuer l’impact de la covid-19 sur les salariés, entreprises, artisans et personnes les plus pauvres du pays.

Au Maroc, où Oxford Business Group (OBG) et l'Agence Marocaine de Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) vont s’associer pour publier le premier rapport consacré à l’impact de la pandémie et à la stratégie de relance du pays, le roi vient d’ordonner le dépistage massif des salariés des entreprises du secteur privé.

Pour renforcer la prévention contre le coronavirus, le Maroc a opté pour l’application de traçage volontaire bluetooth Wiqaytna tandis que la Tunisie a préféré son homologue E7mi.

Au Burkina Faso, la start-up associative de jeunesse pour le civisme Faso Civic a développé l’application mobile Diagnose Me qui permet, à partir de son téléphone, de déceler les symptômes de la covid-19 et d’orienter les personnes vers le dépistage et la prise en charge médicale. Soutenue par le Programme des Nations Unies pour le Développement) PNUD, le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) ainsi que par la plate-forme d’engagement SEE/B4GH dont fait partie la Société Générale, Diagnose Me a fait partie des finalistes de la Communauté Open Source Wuhan2020, hackathon international organisé par la Chine fin janvier.

Le premier ministre malien Boubou Cissé lance l’opération « un Malien, un masque » et procède à la distribution de masques aux maires des six communes de la capitale malienne, ainsi qu’aux usagers de la route (conducteurs de véhicules de transports et de motocycles, passagers de véhicules de transports).

Sur le continent, les entreprises continuent de réaliser des dons en nature ou argent afin de contribuer, symboliquement ou plus concrètement, à la lutte contre la pandémie. C’est le cas par exemple de l’opérateur Airtel Gabon, dont le directeur général Kamal Okba a remis au ministère de la santé du Gabon un chèque de 76 K€ (50 MXAF) destiné au Coordinateur général du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil).

 

Avocats - Nouveau bureau : Bird & Bird Africa (Maroc / Afrique)

Boris Martor et Gildas Louvel, Bird & Bird

Boris Martor et Gildas Louvel, Bird & Bird

Le cabinet d'avocats international Bird & Bird s’apprête à ouvrir un bureau satellite à Casablanca et à lancer la pratique Bird & Bird Africa dans cette ville. Boris Martor et Gildas Louvel, associés basés jusque-là à Paris et membres de la pratique Bird & Bird Africa, prendront la tête de l’entité au Maroc aux côtés de Stan Andreassen, counsel, ainsi que des collaboratrices Anissa Akentour et Sofia El Biyed. Prendre pied au sein du royaume chérifien permettra au cabinet de se rapprocher de ses clients marocains, mais également de mieux saisir de nouvelles opportunités sur le marché africain, en particulier en matière de financement et de financement de projets, de réglementation financière et de M&A ou d’arbitrages dans les secteurs liés à l'énergie, les communications, les technologies de l'information, les infrastructures, l'aviation et les services financiers. En dehors du Maroc, Bird & Bird continuera à travailler avec son réseau de cabinets locaux au sein de son réseau Afrique.

 

EnR : Sun Exchange / Africa Renewable Power Fund (Afrique du Sud)

Sun Exchange fournit de l’énergie solaire à des infrastructures, organisations et entreprises, et s'appuie sur un financement participatif permis par sa plateforme fondée sur la technologie blockchain. - © Sun Exchange

Sun Exchange fournit de l’énergie solaire à des infrastructures, organisations et entreprises, et s'appuie sur un financement participatif permis par sa plateforme fondée sur la technologie blockchain. - © Sun Exchange

Sun Exchange, une plateforme sud-africaine de leasing solaire peer-to-peer basée sur la technologie blockchain, obtient 2,7 M€ (3 M$) auprès de l’Africa Renewable Power Fund (ARPF), un fonds basé à Maurice, géré par la firme britannique de private equity Arch Emerging Markets Partners. Cette dernière est elle-même contrôlée par African Rainbow Capital, une société sud-africaine de services financiers détenue majoritairement par le milliardaire Patrice Motsepe. La somme obtenue vient clôturer à 3,5 M€ (4 M$) le tour de série A entamé en 2019 par la start-up, qui compte élargir ses équipements et solutions solaires à des organisations évoluant dans des secteurs d’activités diversifiés dans les principaux marchés d’Afrique subsaharienne où opère Africa Renewable Power Fund. Parmi ces pays, figurent le Botswana, le Kenya, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie.

 

Industrie minière : gisement de Simandou / SMB-Winning / État de Guinée (Guinée / Singapour / France / Chine)

Localisation des gisements de minerai de fer des blocs I et II de Simandou en Guinée - © Société Minière de Boké (SBM)

Localisation des gisements de minerai de fer des blocs I et II de Simandou en Guinée - © Société Minière de Boké (SBM)

Conseillé par August Debouzy, le consortium international Société Minière de Boké (SMB)-Winning, qui comprend l’armateur singapourien Winning Shipping Ltd, le groupe franco-guinéen United Mining Supply (UMS), ainsi que les chinois Shandong Weiqiao et Yantai Port, vient de remporter l’appel d’offres lancé par le gouvernement de Guinée pour l’exploitation du gisement de minerai de fer de Simandou (blocs I et II), le plus important gisement de fer inexploité du pays. Les partenaires du consortium fondé en 2014, spécialisés dans les domaines de l’extraction, de la production et du transport de bauxite, construiront également un chemin de fer d’environ 650 km pour relier la mine à la côte guinéenne, et un port en eau profonde à Matakong, destiné à l’exportation du minerai, d’une capacité finale de 80 millions de tonnes par an. Ce projet d'un montant estimé à 13,2 Md€ (15 Md$) vient de démarrer les études et travaux de recherche préliminaires. La République de Guinée détiendra 10 % du capital de la société d’exploitation minière.

 

Événements :

  • 17 juin (15h-16h) : webinaire « The impact of Covid-19 on bond investors in Africa » organisé par Africa Global Funds.
  • 18 juin (9h-11h35) : webinaire « Impact Covid-10 pour les banques africaines » organisé par HEC Paris avec Patrick Legland, professeur affilié au département Finance de l'école, et Tiémoko Meyliet Kone, gouverneur de la BCEAO.
  • 19 juin (14h-18h30) : colloque parlementaire en ligne « Investissements inclusifs et à impacts à l’international » organisé par la députée française Stéphanie Kerbarh, en partenariat avec l’agence conseil Affectio Mutandi. Ce colloque en ligne réunira trois panels permettant d’éclairer sur les enjeux du cadre normatif, les bonnes pratiques des opérateurs et les conditions de financement adaptées pour relever le défi de projets d’infrastructures inclusifs et à impacts positifs.
  • 19-21 juin : Hacking Covid-19 Africa, événement en ligne né de la collaboration d’un groupe d'étudiants et de jeunes diplômés de HEC Paris, qui a vocation à mobiliser des porteurs de projets et des participants de tous horizons pour réfléchir ensemble à l’après-crise en Afrique, proposer des solutions innovantes et apporter des réponses ambitieuses aux nombreux défis à relever dans la situation de crise économique et sanitaire engendrée par la pandémie.
  • 24 juin (15h-16h) : webinaire « PE fundraising: Navigating the storm » organisé par Africa Global Funds.

 

Et aussi...

  • L’AFD octroie des prêts respectivement de 67 M€ (76 M$) et 40,7 M€ à la Tanzanie et au Togo, pour financer d’une part la mise en œuvre d’un projet d’eau potable dans la municipalité de Morogoro en Tanzanie, et d’autre part réaliser des projets d’assainissement et d’accès à l’eau potable au Togo.
  • La société d’investissement cotée Wendel se recentre sur les marchés européen et nord-américain, en renonçant à chercher de nouveaux investissements en Afrique et en fermant son bureau de Casablanca. À l’instar d’autres fonds internationaux, elle n’est pas parvenue à trouver des opportunités correspondant à ses critères sur le continent.
  • L’absorption du numéro un algérien des boissons NCA Rouiba par le mastodonte français de la bière Castel tarde à se finaliser, faute d’avoir reçu le feu vert des autorités (relire bulletin #77).
  • Un consortium comprenant le groupe français Suez et les sociétés portugaises de BTP Mota Engil et Soares da Costa remporte un important contrat pour le développement d’une usine d’eau potable à Bita, près de Luanda, la capitale de l’Angola. D’un montant de 98 M€ pour le groupe tricolore, le contrat porte sur le pompage de l’eau brute dans la rivière Kwanza, le développement d’une usine de traitement de l’eau ainsi que neuf mois d’assistance aux opérations.
  • Orange Middle East & Africainvestit plusieurs dizaines de millions de dollars dans le projet de construction du câble sous-marin 2Africa, qui prévoit l’installation de quatre stations d’atterrissage en République Démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Égypte.`
  • En Mauritanie, le ministre de l’Environnement et du Développement durable recrute le consortium tricolore Creocean / GSE pour mener l’évaluation environnementale, sociale et stratégique sur l’opportunité d’exploitation du sable noir le long du littoral mauritanien.
  • Afin d'offrir aux entrepreneurs africains un programme de formation qui leur permettra de tirer profit du cadre offert par la nouvelle Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECA) en matière d’exportation, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) s’associe au Centre du commerce international (ITC).
  • Le groupe coté français Bolloré renforce son réseau logistique sur le continent avec l’ouverture d’une agence à Kalemie en République Démocratique du Congo (RDC), dans la province du Tanganyika.

 

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

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