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Asie : Total, Vallourec, H&H Group, Naturgy, Cathay, L Catterton, investissements directs chinois...


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Énergie : Total / GIG (France / Royaume-Uni)

Le pétrolier coté Total, qui deviendra bientôt TotalEnergies, s’associe à Green Investment Group (GIG), filiale du groupe financier australien Macquarie pour le développement de projets éoliens offshore du Crown Estate (Domaine royal) au Royaume-Uni. Ils ont obtenu une concession sur les fonds marins britanniques dans la zone Eastern Regions, à l’issue du quatrième cycle d’attribution de concessions, via une joint-venture à parité. Le projet sera implanté au large des côtes de la région d’East Anglia et fournirait jusqu'à 1,5 gigawatt (GW) d'électricité renouvelable. GIG a soutenu l'exploitation de près de 50 % de la capacité éolienne offshore du Royaume-Uni. Total a pour sa part investi dans le projet Seagreen de 1,1 GW au large de la côte Est de l’Écosse, ainsi que dans Erebus, un projet de démonstration offshore flottant dans la mer Celtique. 

Acier : Vallourec (France / Japon)

© Vallourec

© Vallourec

Le spécialiste coté des tubes sans soudure, en mandat ad hoc, s'est entendu avec ses créanciers, des fonds distress et plusieurs de ses banques commerciales pour une réduction de sa dette, passant de 3,54 Md€ à 1,74 Md€ avec deux augmentations de capital et des abandons de créances. Deux augmentations de capital vont être structurées. L'une, d'un montant de 1,331 Md€ pour un prix par action de 8,09 € par action, sera réservée au pool de fonds distress au pro rata de leur détention et uniquement par compensation des créances. Les investisseurs pourront détenir, après le bouclage de cette opération, un maximum de 71,7 % du capital de Vallourec. L'autre prendra la forme d'une augmentation de capital avec maintien du DPS ouverte aux actionnaires existants de 300 M€. D'ores et déjà, deux des actionnaires historiques Bpifrance et Nippon Steel Corporation se sont engagés à souscrire un montant respectif de 20 et 35 M€ (lire aussi l’article CFNEWS : Vallourec repart avec ses créanciers obligataires).

Alimentaire : Solid Gold / H&H Group (États-Unis / Chine)

© Solid Gold

© Solid Gold

Basé à San Francisco, le fonds VMG Partners a cédé Solid Gold, conseillé par Lincoln International, à Health and Happiness Group (H&H Group), coté et basé à Hong Kong et propriétaire des marques françaises Dodie et Good Goût, pour 163 M$. Fondé en 1974 et basée  Chesterfield (Missouri), Solid Gold produit des aliments pour animaux de compagnie, principalement chiens et chats, soulignant un impact positif à la fois sur le système immunitaire et le bien-être général des animaux, notamment dans la santé intestinale. La société dispose d’une véritable présence omnicanale avec des partenariats de longue date avec Petco, PetSmart, Amazon et Chewy, ainsi que d’une croissance rapide via l'e-commerce en Chine. Avec une croissance de 39 %, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 55 M$. Selon l’acquéreur chinois, le marché chinois de la nutrition pour animaux de compagnie connaît une très forte croissance avec une taille de marché de 5,1 Md$ (2019), représentant une croissance de 29,4 % depuis 2015. La population de chats et de chiens d'animaux de compagnie en Chine est respectivement de 92 millions et 96,5 millions (dont 55 millions de chiens et 44 millions de chats vivent dans les zones urbaines). Fondé en 1999 avec sa marque inaugurale Biostime (probiotiques pédiatriques et préparations pour nourrissons), H&H Group, employant plus de 2 800 personnes repartis entre 12 pays, coiffe également les marques telles que Swisse Vitamines (compléments alimentaires pour soin de la peau et nutrition sportive pour adultes), Healthy Times (formules d'aliments biologiques pour bébés et des suppléments pédiatriques certifiés par l'USDA), Dodie, Good Goût ou encore Aurelia Probiotic Skincare.

Infrastructure d’énergie : Naturgy / IFM Investors (Espagne / Australie)

Conseillé par BNP Paribas et Credit Suisse, le fonds australien IFM Investors, gérant 90 Md€, a lancé une OPA sur 22,69 % du capital du géant énergétique espagnol Naturgy, pour un montant maximum de 5 Md€. L’offre concerne 220 millions d’actions de Naturgy, représenté par Citi, au prix de 23 € par action, soit une prime de 19,7 % par rapport au cours de la veille de l’annonce. Naturgy, qui était connu jusqu'en 2018 sous son ancien nom Gas Natural Fenosa, opère principalement en Espagne (44 %) mais aussi dans plusieurs pays en Amérique Latine, comme le Chili, le Brésil et le Mexique. Il est également ancré dans l’hexagone avec sa filiale française de gaz alternatifs. Il a vu son bénéfice net chuter de 45 % sur les neuf premiers mois de 2020, à 490 M€, en raison de la demande faible d’énergie liée à la pandémie de Covid-19. Le groupe espagnol compte plusieurs actionnaires de renom, notamment le fonds luxembourgeois CVC avec 20,7% du capital, l'américain Global Infrastructure Management avec 20,6 % ou encore la Caixa avec 24,8 %, auxquels s'ajoutent les 4,2 % du gouvernement algérien. Le gouvernement espagnol n’est pas aussi virulent sur les investissements étrangers que d'autres économies européennes, toutefois, il a renforcé en mars 2020 les règles sur les investissements étrangers afin d’éviter la prise de contrôle des entreprises stratégiques du pays par des entreprises hors-UE. IFM a déposé auprès des autorités sa demande formelle de feu vert à son investissement de 5 Md€.

Automobile : ABC Umformtechnik / Fawer (Allemagne / Chine)

Conseillé par Lincoln International, le fabricant de vis allemand Altenloh, Brinck & Co a vendu sa filiale ABC Umformtechnik à l'équipementier automobile chinois Fawer Automotive Parts pour une valorisation de 12,68 M€. La transaction a été signée en août 2020 et a été clôturée en janvier 2021, suite aux approbations réglementaires en Chine et en Allemagne. Basé à Ennepetal, Altenloh, Brinck & Co, avec un héritage de plus de 200 ans, se concentrera principalement sur les pièces pour la construction sous la marque SPAX. ABC Umformtechnik se spécialise dans la fabrication de fixations de sécurité pour l'industrie automobile avec un chiffre d'affaires de 70 M€ et 320 employés, disposant d'une usine à Gevelsberg. C'est notamment un important fournisseur de fixations de boulons de roues automobiles, en partenariat avec des équipementiers d'origine, pour des clients comme BMW, Daimler, Porsche et VW Group, ainsi qu'avec des équipementiers comme ZF Friedrichshafen. Basé à Changchun, Fawer Automotive Parts, coté à la Bourse de Shenzhen, fabrique des pièces pour les véhicules comme la climatisation, le châssis, les freins, le système de la transmission etc. pour un chiffre d’affaire de 1,2 Md€ avec un effectif de 7 500 salariés. Fawer fait partie du conglomérat public chinois First Auto Works (FAW), l'un des quatre principaux constructeurs automobiles chinois, qui emploie plus de 130 000 salariés.

Internet : Kuaishou (Chine)

Kuaishou

Kuaishou

Le groupe chinois des vidéos en ligne et mobiles Kuaishou, rival de l’application TikTok, a flambé vendredi pour son entrée en Bourse de Hong Kong. Les actions ont presque triplé lors de leur premier jour de négociation à Hong Kong, propulsant la valorisation à 160 Md$, proche de celle de ByteDance (propriétaire de son principal rival TikTok), soit 180 Md$ lors de sa dernière levée en décembre 2020 avec l’investissement de Sequoia Capital et de KKR. L’IPO a permis au groupe chinois basé à Pékin de lever 4,5 Md€, soit la plus grosse IPO du secteur technologique mondial depuis celle d’Uber en mai 2019. Selon le cours du premier jour de la cotation, les deux managers du groupe Su Hua et Cheng Yixiao (fondateur), détenteurs respectivement 11,8 % et 9,2 % du capital, sont devenus milliardaires avec une fortune de 19 Md$ et de 15 Md$. L’investisseur early-stage 5Y Capital détient une participation de 13,7 % pour une valeur de 21,8 Md$. Alors que son investissement initial était seulement de 1,3 M$ pour un méga gain. DCM Ventures a investi 50 M$ sur plusieurs tours de table pour aujourd’hui une valeur de 12 Md$. Plus de 300 millions d'utilisateurs consultent l'application Kuaishou en moyenne 10 fois par jour, passant en moyenne 86 minutes. Le groupe, employant près de 20 000 personnes, a dégagé sur les trois premiers trimestres un chiffre d’affaires de 40,7 milliards de yuans (5,2 milliards d’euros) mais une perte de 9 milliards de yuans. Kuaishou est l'un des nombreux groupes technologiques à bénéficier du soutien du groupe numérique chinois Tencent, qui détient une participation de 17,8 %, représentant une valeur de 28,5 Md$. Dans la liste de son portefeuille, figurent-ils Meituan (18 % pour 55 Md$), Pinduoduo (16 % pour 38 Md$), SEA Group (25 % pour 29 Md$), JD (17 % pour 25 Md$), KE Holdings (12 % pour 9 Md$), Snap (12 % pour 9 Md$), Spotify (9 % pour 5 Md$) et Bilibili (12 % pour 6 Md$).

Nomination Fonds : Cathay Capital (Shanghai)

Alick Siqi Chen et Lijun Ding, Cathay Capital

Alick Siqi Chen et Lijun Ding, Cathay Capital

Cathay Capital, gérant 3,7 Md€ d’actifs, renforce son équipe de direction sur l’ensemble de ses géographies, avec plusieurs promotions, notamment celles de Fabien Wesse et Jacky Abitbol comme Managing Partners en Europe, Alick Siqi Chen et Lijun Ding Partners en Chine (tous les deux basés à Shanghai) et Alexandre Lazarow Partner aux États-Unis. Titulaire d’un master en finance de l'Université de Zhejiang, le premier a exercé pendant 12 ans à l’institution financière China Development Bank (CDB), étant tout d'abord le directeur adjoint et chef de division adjoint de la division client de Shenzhen, ensuite le commissaire en chef par intérim du bureau nordique pour nouer des relations stratégiques avec les entreprises nordiques (Volvo, Maersk, Ericsson). Formé à la CEIBS, le second disposait d’une expérience de 2 ans chez CITIC Private Equity à Pékin et de 2 ans chez JP Morgan à Hong Kong. Il est par ailleurs responsable de la sélection, l'évaluation et la réalisation des investissements potentiels de Cathay Capital.

Nomination Fonds : L Catterton (Asie)

L Catterton gérant 22 Md$ renforce son management en Asie avec le recrutement de Yock Siong "Song" et de Anjana Sasidharan. Après avoir quitté Affinity Equity Partners, Yock Siong "Song" Tee rejoindra le bureau de Singapour en mars prochain pour diriger les activités en Asie du Sud-Est. Titulaire d’un MBA de la Wharton School, il était auparavant directeur associé chez Temasek, où il faisait partie du bureau du CIO. Ancienne de Sequoia Capital, Anjana Sasidharan se joindra au bureau de Mumbai le 15 février pour superviser les investissements en Inde et en Asie du Sud-Est. Titulaire d'un MBA de l'IIM Ahmedabad, elle apporte une expertise approfondie en investissant dans des entreprises early-stage. Chez Sequoia, elle a notamment dirigé la formation de Sequoia Spark, une plateforme conçue pour favoriser la collaboration et l'engagement parmi les femmes fondatrices en Inde et en Asie du Sud-Est.

Football : Inter Milan (Italie)

Le consortium chinois emmené par Suning, propriétaire du club football italien Inter Milan, se précipite pour chercher de cash, en espérant une levée de 200 M$. Le club, fragilisé par la pandémie et des lourdes dépenses pour les meilleurs joueurs, pourrait ainsi changer l’actionnaire majoritaire, qui est aujourd’hui le groupe chinois Suning. Des discussions exclusives ont été entamées, selon le FT, avec BC Partners ainsi qu'avec d'autres investisseurs potentiels, y compris des fonds de dette tels que Ares Management et Fortress Investment Group, filiale de SoftBank. Parmi les autres qui suivent de près, figurent-ils également le groupe suédois EQT et l’américain Arctos. Conseillé par Goldman Sachs, Suning envisagerait plusieurs scénarios, d’une acquisition totale du club ou de l'achat d'une participation minoritaire. Toujours selon le FT, les négociations avec BC Partners avaient échoué sur une valorisation du club, Suning estimant qu'il valait plus de 900 M€ alors que BC Partners valorisait seulement 750 M€. Aucune partie souhaite encore commenter ces informations. 

Étude : investissements directs outbound et inbound Chine 2020

Baker McKenzie a publié la 7ème analyse annuelle des tendances des investissements chinois à l'étranger, en partenariat avec Rhodium Group. Selon l’étude, la pandémie mondiale de coronavirus a jusqu'à présent coupé l’appétit des investisseurs chinois à l’étranger avec le renforcement de la procédure de contrôle des investissements étrangers comme en Europe et États-Unis. Le rythme des acquisitions à l'étranger par les entreprises chinoises en 2020 a en effet été ralenti. Le total des acquisitions dans le monde a diminué de 45 % par rapport à 2019 pour atteindre 29 Md$, soit son niveau le plus bas depuis 2008, contre 53 Md$ en 2019 et 139 Md$ en 2017 (son niveau le plus haut).  

Aux États-Unis

En 2020, les investisseurs chinois ont conclu des transactions d'une valeur totale de 7,7 Md$ aux États-Unis et au Canada, contre 5,5 Md$ en 2019. Malgré la surveillance réglementaire et les tensions commerciales et politiques avec la Chine, le volume de transactions était accru dans les deux pays. Des transactions d’1 Md$ comme la participation de Tencent dans Universal Music auprès du fonds coté français Vivendi (lire aussi l’article : Tencent monte dans UMG) et la participation de Zijin dans Continental Resources au Canada ont entraîné une forte concentration 2020. Les entreprises chinoises ont continué de céder d'importants actifs en Amérique du Nord en 2020. Par exemple, le groupe chinois HNA a cédé au fonds américain Platinum Equity Ingram Micro de HNA pour 7,2 Md$ en décembre 2020 (lire aussi notre chronique précédente).

En Europe

Les FDI (foreign direct investment) chinois en Europe ont poursuivi la tendance à la baisse en 2020 à 7,5 Md$, contre 13,4 Md$ en 2019, représentant un montant inférieur à celui en Amérique du Nord pour la première fois depuis 2016. Les investissements chinoise en Europe visaient des cibles de taille moyenne. Les contrôles des capitaux venant de l'étranger surtout les investissements chinois en Europe ont présenté des contraintes comme en Amérique du Nord, tout comme la pandémie de coronavirus. Le constructeur automobile public chinois FAW Group a interrompu les négociations pour acquérir le constructeur italien de camions Iveco pour 3 Md€ l’an dernier, en citant la pandémie comme un facteur dans sa décision. L'Allemagne (2 Md$), la France (1 Md$), la Pologne (780 M$), la Suède (719 M$) et le Royaume-Uni (427 M$) ont reçu le plus d'investissements. Les investissements chinois en France ont repris leur cours en 2020 après avoir chuté brutalement en 2019 grâce à quelques acquisitions majeures réalisées. Le chinois Universal Scientific Industrial (USI) a finalisé l’acquisition d’Asteelflash (signée en décembre 2019), sous-traitant électronique pour 450 M$ (404,1 M€) (lire aussi notre chronique précédente). Le groupe chinois Tianjin Zhonghuan Semiconductor (TZS), coté à Shenzhen et spécialisé dans le semi-conducteur, a pour sa part finalisé son investissement de 298 M$ (environ 270 M€) dans Maxeon Solar contre 28,848 % du capital, valorisant la cible 1,033 Md$ (937 M€). Maxeon Solar est une entité cotée au Nasdaq spin-off de SunPower, contrôlée par le pétrolier coté Total (lire aussi notre chronique précédente). La perspective d’investissements chinois resterait pourtant positive, l’accord global sur les investissements entre l’Union Européenne et la Chine pourrait impulser un nouvel élan de croissance. 

Dans le monde, les acquisitions chinoises en Amérique latine en 2020 ont suivi le rythme de l'année précédente grâce à un certain nombre d'acquisitions dans le secteur de l'énergie réalisées au Brésil, au Chili et au Pérou. Les acquisitions en Asie ont quant à elles diminué d'un tiers pour s'établir à 7,1 Md$.

Investissements inbound en Chine

La Chine a été le plus grand bénéficiaire des investissements directs étrangers en 2020 avec un montant de cash flow de 163 Md$, contre 140 Md$ en 2019, tandis que l'épidémie de coronavirus s'est propagée à travers le monde, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD). Les États-Unis avaient reçu 134 Md$ d’investissements internationaux l’an dernier, contre 251 Md$ de l’an précédent. Les flux d’investissement direct ont chuté de 37 % en Amérique latine et dans les Caraïbes, de 18 % en Afrique et de 4 % en Asie. L'Asie de l'Est (Chine, Corée du Sud et Japon) représentait un tiers des investissements directs étrangers (IDE) mondiaux en 2020, tandis que les flux d'IDE vers les pays développés ont chuté de 69 %.

Et aussi :

Le français Technip Energies, en partenariat avec le japonais Chiyoda Corp, a remporté un méga-contrat d’un montant de 13 Md$ selon plusieurs médias. Le projet, réalisé via la coentreprise franco-japonaise CTJV, devrait augmenter à terme de 43 % la production de gaz naturel liquéfié (GNL) du Qatar, dans le cadre du plus grand projet GNL au monde. Il devrait livrer quatre unités géantes de liquéfaction de gaz naturel et d'infrastructures associées au , le champ offshore North Field, que le Qatar partage avec l'Iran. Ces nouveaux équipements devront progressivement entrer en service à partir de fin 2025, permettant à la production de GNL du Qatar de passer de 77 à 110 millions de tonnes par an dans la seconde moitié de la décennie. Le North Field East Project (NFE) du Qatar, représentant un investissement total de 28,75 Md$, est le plus grand projet GNL au monde, dont le commanditaire est le géant public des hydrocarbures Qatar Petroleum.

Le nouvel an chinois (lunaire) débutera le 12 février prochain sous le signe du Buffle de métal. Je vous souhaite une excellente année lunaire, la santé, la prospérité et la réussite !

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