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Afrique #111 : MetroFibre Networx, Kuda, FinChatBot, Akuo Energy...


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Ce nouvel investissement dans l’opérateur sud-africain MetroFibre Networx confirme l’engagement de STOA en faveur du déploiement d'une connectivité abordable, fiable et rapide sur le continent africain. - © STOA

Ce nouvel investissement dans l’opérateur sud-africain MetroFibre Networx confirme l’engagement de STOA en faveur du déploiement d'une connectivité abordable, fiable et rapide sur le continent africain. - © STOA

Infrastructures : MetroFibre Networx / AIIM / STOA (Afrique du Sud / France)

L’opérateur sud-africain MetroFibre Networx (MFN), spécialisé dans la fourniture de réseaux de fibre en accès ouvert à l’abonné (« Fibre-To-The-Home » ou FTTF) et aux entreprises (« Fibre-To-The-Business » ou FTTB), réalise un tour de table de 81,9 M€ (1,5 MdZAR) pour financer son plan d’expansion au cours des trois prochaines années, en densifiant d’une part son réseau dans les zones déjà couvertes, et en étendant d’autre part son offre à 300 000 foyers résidentiels supplémentaires de la nation arc-en-ciel. À cette occasion, African Infrastructure Investment Managers (AIIM), l'un des plus grands gestionnaires de fonds de capital-investissement axés sur les infrastructures en Afrique (1,3 Md€ d’actifs sous gestion, soit 1,6 Md$), fait son entrée au capital en prenant une participation minoritaire par l’intermédiaire de la plateforme Digital Infrastructure Investment Holdings nouvellement créée. Actionnaire minoritaire depuis mars 2019, le véhicule d'investissement français STOA Infra and Energy (STOA) réinvestit. Gérant 600 M€, la filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et de l'Agence Française de Développement (AFD) investit en fonds propres et quasi-fonds propres dans les pays émergents dans les secteurs des télécommunications, de l'énergie et des transports. Elle avait pris l’an dernier une participation minoritaire de 23 % dans le spécialiste sud-africain de la fourniture de réseaux de fibre optique. Il s’agissait alors de son premier investissement dans le secteur des télécommunications, et devait permettre à la cible d’investir plus de 109 M€ (2 MdZAR) dans son cœur de réseau, afin d’améliorer son offre à destination des particuliers et des entreprises. Les fondateurs du South African Housing & Infrastructure Fund (SAHIF), Rali Mampeule et Kameel Keshav, ont également participé à la levée de fonds (voir fiche opération sur CFNEWS IMMO & INFRA). L’actionnariat actuel de MetroFibre Networx comprend par ailleurs Sanlam Private Equity et African Rainbow Capital, tous deux basés en Afrique du Sud. Célébrant cette année ses dix ans, MFN s’affirme de plus en plus comme un acteur à forte croissance sur les marchés sud-africains de la fibre optique tant domestique qu’à destination des entreprises. Outre son rôle d’opérateur de réseau en fibre optique, il propose également une activité de fournisseur de services Internet. « Le closing réussi de cette levée de fonds témoigne de notre pleine confiance dans l'entreprise et sa gestion de la crise Covid-19, et démontre la forte résilience du sous-secteur de la fibre et la dynamique croissante du marché dans les segments FTTH et FTTB sur le continent africain », a commenté Charles-Henri Malecot, P-dg de STOA (lire aussi l'article Le fonds infra de la CDC émet dans la fibre sud-africaine sur CFNEWS IMMO & INFRA).

 

Services financiers : Kuda / Target Global / Entrée Capital / SBI Investment (Nigeria / Allemagne / Royaume-Uni / Japon)

La levée de fonds de 8,4 M€ (10 M$) de la fintech Kuda constitue le plus important tour d'amorçage jamais réalisé en Afrique, selon le média américain TechCrunch. - © Kuda

La levée de fonds de 8,4 M€ (10 M$) de la fintech Kuda constitue le plus important tour d'amorçage jamais réalisé en Afrique, selon le média américain TechCrunch. - © Kuda

Les fintechs basées sur l’utilisation d’un smartphone ont plus que jamais le vent en poupe en Afrique. En attestent par exemple l’investissement record de Visa dans la société nigériane de paiements Interswitch (relire bulletin #69) et l’acquisition du géant nigérian Paystack par l’américain Stripe pour plus de 170 M€, soit 200 M$ (relire bulletin #107). À une échelle certes plus modeste, ce phénomène est confirmé par la levée de fonds d’amorçage de 8,4 M€ (10 M$) réalisée par Kuda, une banque anglo-nigériane 100 % digitale fondée en 2018 par un multi-entrepreneur (Babs Ogundeyi, actuel P-dg) et un ingénieur informatique (Musty Mustapha, actuel directeur technique). Siégeant à Londres avec une filiale à Lagos, elle a séduit - depuis son lancement officiel en septembre 2019 - 300 000 clients, essentiellement des particuliers mais également depuis peu des petites entreprises. Elle traite en moyenne plus de 422 M€ (500 M$) de transactions chaque mois. Ses origines remontent en réalité à 2016-2017, avec la création de Kudimoney, la première plateforme de prêt et d'épargne en ligne du Nigeria. Le tour de table dirigé par le fonds de capital-risque berlinois Target Global (800 M€ d’actifs sous gestion) l’aidera à réaliser son ambition de s’ériger en banque de référence non seulement pour les personnes vivant sur le continent, mais également pour la diaspora africaine. Le VC britannique Entrée Capital et le japonais SBI Investment (ex branche de SoftBank jusqu'en 2006) ont également participé à cette levée de fonds du 10 novembre dernier, aux côtés de nombreux business angels et personnalités du monde de la fintech, dont Raffael Johnen (fondateur de Auxmoney), Johan Lorenzen (fondateur de Holvi), Ed Robison et Brandon Krieg (fondateurs de Stash), ou encore Oliver Jung et Lish Lee Jung (qui ont notamment investi dans Nubank, Revolut et Chime). La jeune pousse a collecté au total près de 10 M€ depuis sa création, car pour lancer une version bêta de son service, elle avait l’an dernier effectué un premier tour d’amorçage de 1,3 M€ (1,6 M$) auprès d'investisseurs privés fédérés par Haresh Aswani, directeur général du trust singapourien Tolaram Group, spécialisé dans les biens de consommation et les services numériques (relire bulletin #62). Son dirigeant fondateur Bab Ogundeyi a déclaré qu'il travaillait déjà sur une série A beaucoup plus importante.

 

Services financiers : FinChatBot / Saviu Ventures / Compass Venture Capital / Kalon Venture Partners (Afrique du Sud / Maurice)

© FinChatBot

© FinChatBot

Fondée fin 2016 par les français Antoine Paillusseau (son actuel dirigeant) et Romain Diaz, la fintech sud-africaine B2B FinChatBot, qui développe des chatbots dédiés aux institutions financières, vient de lever 1,34 M€. Cette somme a été réunie auprès de Saviu Ventures, une société d'investissement axée sur les start-ups africaines et disposant de bureaux à Ebene (Maurice), Paris, Nairobi et Abidjan, ainsi que du mauricien Compass Venture Capital, et du VC sud-africain Kalon Venture Partners. Ces deux derniers avaient déjà réalisé en 2018 un investissement au sein de la jeune pousse, qui dessert aujourd'hui plus de vingt banques, assureurs et autres prestataires de services financiers sud-africains de premier plan, dont les compagnies d'assurance Miway et Hollard ou encore Nedbank. Elle utilisera ces ressources supplémentaires pour recruter, dépassant ainsi la barre des cinquante collaborateurs,  et pour se développer en Europe et en Afrique de l'Ouest, avec notamment l'ouverture de trois bureaux en France, au Royaume-Uni et au Portugal.

 

EnR : Akuo Energy / Enelec / Atmosfair (Madagascar / France / Allemagne)

Implantations dans le monde du producteur parisien Akuo Energy, organisé autour de quatre activités : Independant Power Producer (IPP), Asset Management, Solutions (structures solaires flottantes, unités mobiles de production d'énergie et de stockage, tuiles solaires) et Market. - © Akuo Energy

Implantations dans le monde du producteur parisien Akuo Energy, organisé autour de quatre activités : Independant Power Producer (IPP), Asset Management, Solutions (structures solaires flottantes, unités mobiles de production d'énergie et de stockage, tuiles solaires) et Market. - © Akuo Energy

Dans le cadre du processus d’électrification de Madagascar, le producteur français d’énergies renouvelables Akuo Energy (260 M€ de chiffre d’affaires en 2019) vient de mettre en service 44 unités solaires mobiles préassemblées par ses soins, dans la ville portuaire de Tuléar. Fruit d’un partenariat avec le producteur d’électricité malgache Enelec (filiale du groupe diversifié Filatex), ce projet qui représente une capacité de production de 2,9 MWc a été financé à hauteur de 6 M€ par l’allemand Atmosfair. Cette agence de compensation d’émissions de dioxyde de carbone, créée en 2004 et basée à Bonn, cherche à lutter contre l’effet de serre en compensant les effets nocifs du transport aérien et d’autres activités humaines (croisières, événements d’envergure, etc.) sur le climat par des projets réducteurs d'émissions de CO2.
Chaque unité mobile conteneurisée est composée de 200 panneaux solaires pouvant fournir près de 66 kWc. La solution mise en œuvre dans cette ville du sud de Madagascar peut être déployée, repliée et déplacée très rapidement, avantage indéniable dans des territoires où le climat est instable. Selon Akuo Energy, elle contribuera à améliorer l’accès à l’électricité sur une île où trois quarts environ de la population en sont encore dépourvus. « Nous permettons à Tuléar de verdir sa production d’énergie et aux habitants d’accéder à un besoin essentiel dans le respect de l’environnement. Nous entamons également une phase d’industrialisation de nos solutions hybrides. C’est une grande fierté pour Akuo d’annoncer l’entrée en service de cette centrale », s’est félicité Eric Scotto, président co-fondateur de l’entreprise qui emploie 350 collaborateurs dans une quinzaine de pays.

 

Nouveau fonds : BlueOrchard Covid-19 Emerging and Frontier Markets MSME Support Fund  / BlueOrchard Finance / CDC / DFC / JICA (pays émergents / Suisse / Royaume-Uni / États-Unis / Japon)

« BlueOrchard Covid-19 Emerging and Frontier Markets MPME Support Fund » vise à soutenir plus de 200 millions d'emplois dans les marchés émergents. - © BlueOrchard Finance

« BlueOrchard Covid-19 Emerging and Frontier Markets MPME Support Fund » vise à soutenir plus de 200 millions d'emplois dans les marchés émergents. - © BlueOrchard Finance

Dans l’optique de contribuer à la relance économique des entreprises les plus affectées par la pandémie dans les marchés émergents, le fonds d’investissement d’impact zurichois BlueOrchard (membre du gestionnaire d'actifs britannique Schroders) s’associe aux agences d’aide au développement britannique (CDC Group), américaine (Development Finance Corporation - DFC), et japonaise (JICA) pour lancer un fonds d’une taille cible de 295 M€ (350 M$) baptisé « BlueOrchard Covid-19 Emerging and Frontier Markets MPME Support Fund ». Disposant d’un capital initial d’environ 118 M€ (140 M$), apporté par des investisseurs à la fois publics et privés, il sera scindé par tranche de 84 M€ (100 M$), chacune étant destinée à financer près de trois millions de MPME dans des marchés émergents, via une vingtaine d’établissements financiers partenaires de BlueOrchard. L’institution allemande de financement du développement (KfW) aurait l’intention de rejoindre ses consœurs en tant que contributeur financier de ce véhicule d’investissement, qui offrira de surcroît aux sociétés bénéficiaires un mécanisme d’assistance technique.

 

EnR : Distributed Power Africa / Econet / Royal Bafokeng Holdings (Afrique du Sud / Kenya / Afrique du Sud / RDC / Zambie)

Projet d'infrastructure énergétique hybride de DPA pour l'usine Schweppes Willowvale à Harare, au Zimbabwe. - © Distribution Power Africa

Projet d'infrastructure énergétique hybride de DPA pour l'usine Schweppes Willowvale à Harare, au Zimbabwe. - © Distribution Power Africa

Distributed Power Africa (DPA), fournisseur sud-africain de solutions d’énergies renouvelables ciblant plus particulièrement les pays en développement, fait entrer à son capital le fonds sud-africain Royal Bafokeng Holdings (RBH) à hauteur de 60 %, en contrepartie d'environ 17 M€ (20 M$). Branche énergie du géant des télécoms Econet, DPA développe et exploite des infrastructures énergétiques sur le continent, proposant à ses clients des contrats de leasing pouvant aller jusqu’à quinze ans. Elle souhaite utiliser cet apport financier pour implémenter, au cours des quatre prochaines années, 175 MW de solaire au profit de ses clients commerciaux et industriels au Kenya, en Afrique du Sud, en RDC et en Zambie. Le conglomérat Econet conservera le solde du capital de la cible. Cette dernière s’est récemment associée à un autre fournisseur sud-africain d’EnR, Mettle Solar (filiale de la société d’investissement londonienne Gridworks), pour mener à bien un projet solaire dans la capitale kényane, consistant à alimenter en électricité le data center de Nairobi (East Africa Data Centre - EADC) grâce à une centrale photovoltaïque de 1 MWc.

 

Nomination - Avocats : Asafo & Co (Afrique / France)

Isabelle Rouche et Noro-Lanto Ravisy, Asafo & Co

Isabelle Rouche et Noro-Lanto Ravisy, Asafo & Co

Constatant un intérêt toujours soutenu pour l’Afrique et les opportunités qu’elle offre aux investisseurs, en dépit de la crise mondiale actuelle, Pascal Agboyibor, fondateur du cabinet Asafo & Co, poursuit ses recrutements dans la capitale française. En septembre dernier, il a ainsi embauché une associée en provenance de Gide, Isabelle Rouche, spécialisée en contentieux et droit international public. Ce mois-ci, c'est au tour de Noro-Lanto Ravisy - une spécialiste des opérations de M&A et de private equity internationales, qui exerçait depuis 2017 chez Astaé Partners - de devenir la onzième associée du bureau parisien (pour plus de détails, lire l’article Une associée PE et M&A pour Asafo & Co. sur CFNEWS). Ce dernier compte dorénavant une vingtaine d'avocats, auxquels s'ajoutent près de 160 confrères à Londres, Abidjan, Johannesbourg, Casablanca, Mombasa et Nairobi. Comme évoqué en mai dernier, le cabinet 100 % africain né en 2019 a quasiment doublé de taille en intégrant soixante-dix professionnels en provenance de son confrère sud-africain Lawtons Africa (relire bulletin #93).

 

Nomination - Fonds : Development Partners International  (Afrique / Royaume-Uni)

Babacar Ka, Taku Mutasa et Marc Stoneham, DPI

Babacar Ka, Taku Mutasa et Marc Stoneham, DPI

Development Partners International (DPI), une firme londonienne de private equity gérant 1,4 Md€ (1,7 Md$) d’actifs, promeut trois nouveaux associés pour se renforcer en Afrique. Ayant rejoint la firme en 2011 et pouvant se targuer de plus d’une décennie d’expérience dans le domaine du capital-investissement sur le continent, Babacar Ka prendra en charge la direction des opérations du fonds britannique en Afrique de l'Ouest. Exerçant chez DPI depuis 2014, après une expérience chez KKR & Co entre 2015 et 2017, Takudzwa (Taku) Mutasa assurera quant à lui la gestion des pays d’Afrique de l’Est. Enfin, Marc Stoneham dirigera l'équipe de gestion du portefeuille, en partenariat avec les managers des sociétés dudit portefeuille, afin de soutenir et de mettre en œuvre leurs stratégies de croissance sur le continent. Ayant intégré la firme comme VP Portfolio en 2015, il avait été promu Principal en 2017.

 

Événements :

  • 24 novembre : évènement global virtuel Bloomberg Invest Africa, qui rassemblera un panel d’experts, de ministres et de professionnels régionaux et mondiaux, pour étudier en profondeur les défis et opportunités que rencontrent les pays et les milieux d’affaires du continent. Parrainé par le groupe dubaïote Webb Fontaine (l’un des plus importants fournisseurs mondiaux, et notamment en Afrique, de solutions douanières et commerciales), cette toute première manifestation de Bloomberg Invest Africa, s’intéressera à l’impact de la Covid-19 sur l’écosystème du commerce et des affaires, aux différents plans d’action pour la relance économique adoptés par les États, les administrations, et les milieux d’affaires, ainsi qu’aux facteurs d’attractivité de l’Afrique en tant que destination d’investissement.
  • 2-3 décembre : 6e édition virtuelle de la conférence Africa Women Innovation and Entrepreneurship Forum (AWIEF), sous le thème « Réinventer l’entreprise pour optimiser la reprise ». Au cours de celui-ci sera remis, pour la seconde année consécutive, le Prix APO Group de la Journaliste Africaine, qui récompense, valorise et met à l’honneur des journalistes africaines soutenant l’entrepreneuriat féminin en Afrique. La lauréate se verra remettre plus de 2 100 € (2 500 $), et bénéficiera d’une inscription à des cours de formation en ligne dispensés par l’une des universités internationales les plus réputées.

Et aussi...

  • Le Fonds vert pour le climat (FVC) de l’ONU, l’Union européenne (UE) et la  Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) mettent en place deux programmes de finance climatique devant permettre de fournir 220 M€ aux banques égyptiennes, qui investiront ces fonds dans des projets verts portés par les PME égyptiennes.
  • En Namibie, l’entreprise néerlandaise d’aquaculture océanique durable Kelp Blue s’est associée à deux fonds d’investissement, à savoir Climate Investor Two Fund (l’un des véhicules gérés par le néerlandais Climate Fund Managers), et Namibia Infrastructure Development and Investment Fund, afin de développer la première ferme de varech à grande échelle au monde. Ce projet d’un coût de 51 M€ (60 M$) sur cinq ans permettra non seulement d’accroître la biodiversité marine et de capturer du CO2, mais offrira également des opportunités économiques tout en créant des emplois.
  • L’enseigne française Carrefour ouvre ce mardi sa quatrième boutique au Cameroun, dans le Douala Grand Mall, la capitale économique du pays.
  • La start-up française Mascara Renewable Water, spécialisée dans la fourniture de systèmes conteneurisés de dessalement à l’énergie solaire, s’allie à l’énergéticien malgache Mada Green Power pour fournir de l’eau potable dans les zones arides à Madagascar.
  • Le français Sogea Satom, qui réalise des travaux de bâtiment, de forage et de génie civil en Afrique, vient d’accepter la décision des autorités ivoiriennes en faveur du portugais Mota-Engil, qui mènera donc bien la rénovation du stade Félix-Houphouët-Boigny à Abidjan. La filiale de Vinci avait déposé début août un recours non juridictionnel auprès de l’Autorité nationale de régulation des marchés publics (ANRMP) ivoirienne.
  • EBI SA, la filiale internationale du groupe bancaire panafricain Ecobank, lance Rapidtransfer International, un service de paiement digital à destination de la diaspora africaine entre l’Europe et les trente-trois pays africains où Ecobank opère.

 

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

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