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Afrique #58 : Vasari, Dott, Dislog, BMCE BOA, Arnergy Solar...


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Dashen Brewery, une brasserie éthiopienne contrôlée depuis 2012 par Vasari Beverages - © Vasari Beverages

Dashen Brewery, une brasserie éthiopienne contrôlée depuis 2012 par Vasari Beverages - © Vasari Beverages

Bulletin Hebdo Afrique

Bourse - Agroalimentaire : Vasari Beverages / Dashen Brewery / Rorank (Royaume-Uni / Éthiopie)

Le groupe d’investissement britannique Vasari Beverages, dédié au secteur des boissons alcoolisées, a levé 89 M€ (100 M$) en juin afin de financer l’expansion de ses activités en Éthiopie. La banque d’affaires sud-africaine Rand Merchant Bank (RMB) a été mandatée en tant qu’unique chef de file et principal bailleur de fonds. Une partie de cette manne financière permettra de faire passer la capacité de Dashen Brewery - l’une plus grandes brasseries éthiopiennes, dont Vasari détient 98 % des parts depuis 2012 - à 5 millions d'hectolitres contre 2,5 millions d'hectolitres actuellement. Une autre partie du capital sera mobilisée pour construire une nouvelle installation au niveau de la distillerie Rorank, l’une des plus importantes d’Afrique de l’Est et dont il est l’actionnaire majoritaire, dans l’optique de tripler la capacité annuelle de production à 25 millions de litres. La levée de fonds devrait financer par ailleurs de nouvelles expansions et acquisitions sur les continents africain et asiatique. Dirigé depuis 2008 par le sud-africain Vivian Imerman, ancien P-dg du distillateur écossais Whyte & Mackay, Vasari Beverages souhaite tirer profit du prometteur marché éthiopien des boissons, où la concurrence s’intensifie, avec par exemple l’investissement de 268 M€ (300 M$) dans les boissons gazeuses envisagé par Coca-Cola au cours des cinq prochaines années. Hormis l’Éthiopie, l’investisseur londonien est également actif en Afrique du Sud, pays dans lequel il a racheté, en 2016, le fabricant de spiritueux KWV pour 72 M€ (1,15 MdZAR).

Transports : Dott / Naspers Ventures (Pays-Bas / Afrique du Sud / Suède)

Des salariés de Dott sur leurs trottinettes électriques - © Dott

Des salariés de Dott sur leurs trottinettes électriques - © Dott

Naspers Ventures, la branche de capital-risque du groupe multimédia sud-africain Naspers, a co-dirigé avec le VC suédois EQT Ventures, un investissement de 30 M€ au sein de l’opérateur de trottinettes en libre-service Dott, une start-up néerlandaise fondée par deux Français en 2018, Maxim Romain et Henri Moissinac. Disposant d’un siège social technique et administratif à Amsterdam et d’une direction opérationnelle à Paris, la jeune pousse opère actuellement à Bruxelles, Paris, Lyon et Milan et envisage de se lancer sur les trottoirs britanniques, allemands et néerlandais. « Nous ne souhaitons pas nous éparpiller mais plutôt concentrer nos investissements et notre marketing dans une poignée de villes », a expliqué son P-dg, Maxim Romain. Dott entend notamment utiliser ces fonds pour lancer d’ici la fin de l’année des vélos à assistance électrique assemblés en France, qui seront disponibles en free floating (sans station), ainsi que des trottinettes électriques de nouvelle génération plus robustes, avec une batterie amovible. Les ressources collectées pourraient également lui permettre de renforcer ses équipes et d’agrandir ses entrepôts et ateliers de réparation de trottinettes. En décembre dernier, la start-up avait déjà réalisé un premier tour de tour de 20 M€ auprès des mêmes VC et d’autres investisseurs européens. Axel Springer Digital Ventures (Allemagne), DN Capital (Royaume-Uni), Felix Capital (Royaume-Uni), FJ Labs (États-Unis), U-Start Club (Italie) et des business angels ont contribué à réunir les 30 M€ aux côtés des deux meneurs (voir fiche opération sur CFNEWS).

Distribution : Dislog / H&S Invest / Amethis / SPE Capital (Maroc / France)

Moncef Belkhayat, Dislog Group

Moncef Belkhayat, Dislog Group

Évoquée au printemps dernier (voir bulletin #42 et #46), la cession par Amethis de sa participation de 33 % dans Dislog Group, distributeur marocain de produits de grande consommation, a été finalisée ce 25 juin au profit de la famille fondatrice Belkhayat, pour un montant resté confidentiel. Celle-ci ayant racheté dans la foulée les 12 % détenus par le fonds marocain BMCI Finances, filiale de BMCI BNP Paribas, elle en contrôle donc désormais au total 87 % via sa holding H&S Invest. Fondé en 2004 en tant que distributeur exclusif des produits de l’américain Procter & Gamble dans les zones rurales et semi-urbaines du royaume chérifien, Dislog avait rejoint en janvier 2014 le portefeuille de Capital North Africa Venture II (CNAV II), alors géré par le fonds marocain Capital Invest , à l'occasion d'une opération qui valorisait l'entreprise autour de 20 M€. Le véhicule avait ensuite été rebaptisé Amethis Maghreb Fund I (AMF I) en 2018, lorsque sa gestion avait été confiée au fonds de capital-développement co-fondé en 2012 par Luc Rigouzzo et Laurent Demey en partenariat avec Edmond de Rothschild Private Equity (relire article « Maroc : Amethis gère un nouveau fonds »). Le soutien du fonds a permis à Dislog d’accélérer et de diversifier son développement dans la distribution de produits agro-alimentaires et de produits électroniques sur l’ensemble du territoire marocain (voir fiche de l’opération sur CFNEWS).

Parallèlement, la holding familiale du distributeur marocain vient de faire entrer à son capital le véhicule de private equity SPE AIF I, géré par SPE Capital, un fonds basé à Tunis et Johannesbourg, pour un montant de 22 M€. L'opération - qui officialise leur partenariat et concrétise un rapprochement entamé il y a plusieurs mois - devrait être bouclée en septembre. Visant à soutenir le plan de croissance de Dislog Group, elle permettra notamment de financer l’augmentation de la capacité de stockage de l’unité logistique ainsi de l’accompagner le développement de l’activité industrielle de production de biscuits, d’huile d’olive et de savon, en collaboration avec des partenaires industriels. SPE Capital, qui a été constitué en 2016 suite à un spin-out de Swicorp, une banque d’investissement saoudienne leader dans la région a investi plus de 446 M€ dans une vingtaine de sociétés en Afrique et au Moyen-Orient, majoritairement en growth equity.

Services bancaires et financiers : BMCE Bank of Africa / CDC (Maroc / Royaume-Uni)

BMCE Bank of Africa (BMCE BOA)

BMCE Bank of Africa (BMCE BOA)

Le Commonwealth Development Corporation (CDC), détenu à 100 % par le gouvernement britannique, a récemment acquis 5 % du capital du groupe bancaire marocain BMCE Bank of Africa (BMCE BOA) à travers une augmentation de capital de 179 M€ (200 M$) qui vise à promouvoir l’investissement et le développement sur le continent. Valorisée 242 M€ (26 MdMAD) par cette opération, la banque panafricaine multi-métiers, présente dans trente-et-un pays en Afrique, Europe et Asie, emploie plus de 15 200 personnes à travers le monde au sein de plus de 1 675 agences au service de près de 6,6 millions de clients. Allen & Overy a conseillé BMCE BOA, tandis que Norton Rose Fulbright a accompagné CDC. Pour ce dernier, qui investit en Afrique depuis sa création en 1948, et où il y revendique un portefeuille de 5,7 Md€ (5,1 Md£) d’actifs, cette transaction constitue son premier investissement direct en fonds propres au Maroc (voir fiche de l'opération sur CFNEWS).

EnR : Arnergy Solar / Breakthrough Energy Ventures (Nigeria / États-Unis / Europe)

Adamma hostel, un foyer pour étudiants nigérians ayant bénéficié des mini-grids solaires d'Arnergy Solar - © Arnergy Solar

Adamma hostel, un foyer pour étudiants nigérians ayant bénéficié des mini-grids solaires d'Arnergy Solar - © Arnergy Solar

Le nigérian Arnergy Solar vient de réunir 8 M€ (9 M$) lors d'un tour de table de série A mené par Breakthrough Energy Ventures, lancé en 2016 par de nombreux chefs d'entreprise internationaux dont Bill Gates, afin de financer des entreprises exploitant des technologies novatrices pour lutter contre le réchauffement climatique. Gérant plus de 892 M€ (1 Md$), le VC basé aux États-Unis détient dix-huit sociétés en portefeuille. Parmi les autres contributeurs figurent Norfund, une société de private equity du gouvernement norvégien, connue en Afrique pour ses investissements dans l’off-grid, Electrification Financing Initiative (ElectriFI), un fonds d’investissement financé entre autres par la Commission Européenne et qui soutient le secteur privé en vue de la fourniture d’électricité dans les zones non desservies, et All On, une société d’investissement soutenue par le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell. Cette manne financière permettra à la cible d’accroître la distribution de ses mini-grids solaires avec système de stockage à travers l’ensemble du Nigeria. Fondée en 2013 et dirigée depuis lors par Femi Adeyemo, elle installe ses équipements au sein de centres de santé, d’établissements scolaires, d’hôtels, d’industries agroalimentaires ou encore de commerces.

Santé : Saham / Oncorad (Maroc)

La clinique Yasmine de Casablanca a été cédée par Saham au groupe Oncorad en juin 2019. - © Saham

La clinique Yasmine de Casablanca a été cédée par Saham au groupe Oncorad en juin 2019. - © Saham

Le groupe hospitalier marocain Oncorad, qui a récemment accueilli dans son actionnariat Cap Mezzanine Fund II SCR, un véhicule d’investissement géré par le fonds marocain CDG Capital (relire bulletin #49), vient de s’offrir deux structures du pôle hospitalier du groupe d’assurance casablancais Saham, pour une valorisation globale estimée à plus de 9 M€ (100 MMAD). Les 4,6 M€ (50 MMD) apportés par CDG Capital ont largement servi à soutenir cette expansion, qui consiste en l’acquisition de la clinique oncologique de Tanger et celle de Yasmine à Casablanca, dont l'activité est essentiellement chirurgicale. Grâce à cette transaction, le spécialiste du traitement du cancer, déjà propriétaire de deux centres d’oncologie à Casablanca et Marrakech, et prochainement à Agadir, se hisse au même niveau qu’Oncologie & Diagnostic du Maroc (ODM) dans le classement des principaux groupes de santé privés marocains. Ce dernier, qui lui aussi avait ouvert son actionnariat à une firme britannique de private equity, Alta Semper (voir bulletin du 26 juin 2018), a également acquis l’an dernier des entités de service de santé appartenant au groupe Saham (deux centres de radiologie). La cession des actifs de Tanger et de Casablanca scelle le mouvement de retrait entamé il y a deux ans par le groupe Saham, qui visait à se défaire l’ensemble de ses cliniques, regroupées sous la marque Evya et gérées par la filiale Meden Healthcare.

Services financiers : Lulalend / SFI / Quona Capital (Afrique du Sud / États-Unis)

Lulalend octroie des prêts aux PME d'Afrique du Sud. - © Lulalend

Lulalend octroie des prêts aux PME d'Afrique du Sud. - © Lulalend

Le sud-africain Lulalend, spécialisé dans l’octroi de crédits en ligne destinés aux PME, collecte 5,8 M€ (6,5 M$) lors d’un tour de table de série A mené conjointement par la Société Financière Internationale (SFI)et le VC américain Quona Capital, ciblant des entreprises en phase de croissance dans des pays émergents. Les actionnaires historiques Accion Venture Lab et Newid Capital, qui avaient participé à une précédente levée en octobre 2016, et qui sont également basés aux États-Unis, ont réinvesti à cette occasion. Fondée en 2014 par Trevor Gosling et Neil Welman, la fintech prévoit de renforcer ses offres de prêts en direction des petites et moyennes entreprises d’Afrique du Sud, dont le déficit de financement est considérable. Proposant aux entreprises des prêts à court terme sur une période de six à douze mois, la jeune pousse sud-africaine souhaite leur permettre de rechercher et de sécuriser un financement à l’aide de décisions de prêt automatisées dans les vingt-quatre heures. Elle envisage d’élargir sa solution à l’avenir, mais se concentrera uniquement sur l’Afrique du Sud dans un premier temps, l’objectif actuel étant de générer des revenus et d’augmenter le volume des prêts : « le plus important est de renforcer notre bilan afin que nous puissions avoir accès au financement traditionnel par emprunt pour développer notre portefeuille de prêt », a déclaré son DG, Trevor Gosling.

Bourse - Immobilier : Fairvest Properties / Safari Investment (Afrique du Sud)

Truworths, actif retail du portefeuille de Fairvest Properties, situé dans la ville de Pietermaritzburg en Afrique du Sud - © Fairvest Properties

Truworths, actif retail du portefeuille de Fairvest Properties, situé dans la ville de Pietermaritzburg en Afrique du Sud - © Fairvest Properties

Safari Investment, un spécialiste sud-africain coté de la construction et l'exploitation de locaux commerciaux dans les petites villes et zones rurales, va acquérir les actions de la société immobilière Fairvest Properties, fondée en 1998 et également cotée sur le Johannesburg Stock Exchange. Pour chaque 0,45 action, une action de Safari Investment sera offerte aux actionnaires de Fairvest. Il s’agit d’une opération de fusion dont devrait résulter l’émergence d’une nouvelle société pesant près de 376 M€ (6 MdZAR) d'actifs sous gestion. En Afrique du Sud, les fonds d'investissement actifs dans l'immobilier encouragent actuellement un nombre croissant d’acteurs du secteur à fusionner pour gagner en valeur, et ainsi regagner la confiance des investisseurs qui y ont beaucoup désinvesti ces derniers mois. Du fait d’une vague de scandales de gestion récents, la valorisation boursière des sociétés immobilières cotées en Afrique du Sud a en effet chuté de près de 7,5 Md€ (120 MdZAR) l’an dernier.

Nominations - Conseil : Deloitte Afrique (Côte d'Ivoire, Sénégal, Maroc, Algérie, Cameroun, Gabon)

Brice Chasles, Deloitte

Brice Chasles, Deloitte

Deloitte accélère son développement en Afrique francophone grâce à la cooptation et au recrutement début juin de dix associés, placés sous la direction de Brice Chasles, managing partner Deloitte Afrique depuis janvier dernier. En Afrique de l’Ouest, Frédérick Bledou est coopté associé Audit et sera basé en Côte d’Ivoire, tandis que Badara Niang rejoint la société en tant qu’associé responsable du Tax & Legal Afrique de l’Ouest, basé au Sénégal ; Fanny Ondias est quant à elle cooptée associée Audit en Côte d’Ivoire, et Aristide Ouattara coopté associé responsable Risk Advisory, également en Côte d’Ivoire. En Afrique du Nord, Hicham Belemqadem est coopté associé Audit et sera basé au Maroc, à l’instar d’Omar Lahbabi, coopté associé Consulting ; quant à Ahmed Lateb, il intègre la société en tant qu’associé responsable de Deloitte en Algérie. En Afrique Centrale, le Big Four coopte trois associés : au Cameroun, Slim Meftah d’une part, promu associé Consulting & Risk Advisory, et Lovet Watat d’autre part, désormais associé Audit et Financial Advisory, et au Gabon, David Pedrosa Douvier, nommé associé expert-comptable.

Événements :

  • Abuja (Transcorp Hilton Hôtel, Nigeria), 26-27 juillet : cinquième forum de la Fondation Tony Elumelu (TEF), le plus grand défenseur de l’entrepreneuriat en Afrique.
  • Casablanca, 4 septembre : présentation devant un jury d’experts locaux des projets des start-up et PME marocaines retenues pour la troisième édition du concours d’EDF Pulse Africa, qui aura lieu à Paris en novembre prochain.

Et aussi...

  • Les trente-deux pays membres de l’Union Africaine (UA) ont ratifié dimanche dernier le lancement de la Zone de Libre-Échange Continentale africaine (ZLEC), qui entrera en vigueur en 2020. Destinée à devenir la plus grande zone de libre-échange au monde avec cinquante-quatre pays et 1,2 milliard de personnes, elle a vocation à favoriser le commerce au sein du continent et attirer des investisseurs.
  • Quinze États d’Afrique de l’Ouest souhaitent concrétiser dès l’an prochain le projet de monnaie commune, sur les rails depuis le début des années 1980. Pour adopter cette monnaie unique, qui sera baptisée « eco », huit des membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devraient renoncer à utiliser le franc CFA, arrimé à l’euro par une parité fixe, et dont l’utilisation fait polémique. Si l’objectif de 2020 a été maintenu, il est jugé irréaliste par tous les observateurs, qui pointent l’absence de progrès réalisés dans les préparatifs techniques depuis trente ans.
  • Le géant Bouygues Immobilier s’apprête à mettre fin à ses activités au Maroc d’ici la fin de l’année, en raison d’un « manque de visibilité » et des tensions qui caractérisent le marché de l’immobilier du royaume chérifien, et sans doute aussi en conséquence de son échec à remporter le marché de la construction du nouveau siège de Crédit du Maroc (marché attribué au groupe néerlandais Yamed Capital). Le groupe français finalisera au préalable la livraison de son dernier projet dans le pays, à savoir les résidences Les Faubourgs d’Anfa, à Casablanca.
  • L’Agence Française de Développement (AFD) s’engage aux côté du réseau Smart Africa - lancé en 2013 par des dirigeants africains - dans l’optique de favoriser la transition numérique continentale, considérée comme une voie royale pour bâtir une économie africaine inclusive.
  • Mehdi Alaoui, le fondateur de l'accélérateur panafricain LaFactory, vient de lancer Angels4Africa, un réseau de business angels composé d'une vingtaine d'entrepreneurs marocains et ciblant des start-up africaines à fort potentiel de croissance.
  • La multinationale cotée Eramet, basée en France, va lever 640 M€ afin d’augmenter sa production de manganèse de 63 % en cinq ans, et se lancer dans une nouvelle usine de manganèse grâce au gisement d’Oukouma au Gabon.
  • Forte de 26 M€ de chiffre d’affaires en 2018, l’ESN française S&H (Des Systèmes et des Hommes), qui accompagne les entreprises dans la modernisation de leurs fonctions supports RH et Finance, se lance sur le marché africain, avec l’ouverture de deux filiales en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
  • Fritec, distributeur tricolore de matériel et accessoires frigorifiques, implante sa deuxième filiale en Afrique du Nord : après l’Algérie, c’est au Maroc qu’il ouvrira, en décembre prochain, sa filiale Fridamis.
  • Au Cameroun, EJN Negri, l’un des leaders français de la construction d’ouvrages maritimes, vient de décrocher le marché de reconstruction d’un nouvel appontement pétrolier au port de Douala.
  • Au Maroc, le groupe français Galvanoplast, spécialisé dans le traitement de surface pour l’anticorrosion, a récemment inauguré son site industriel Electroplast érigé, pour un investissement de 13 M€, au sein de la plateforme industrielle de Tanger Med.

Bonne fin de semaine, belles vacances à tous, et au mardi 3 septembre.

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