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Afrique : Pétro Ivoire, Selency, AfricInvest, Wizall...


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Bulletin Hebdo Afrique

#30 : Pétro Ivoire réalise un LMBO ; Selency rejoint Naspers ; AfricInvest finance Les Centaures Routiers et Ison Xperiences... Chaque semaine, CFNEWS résume l'actualité économique en Afrique.

Hydrocarbures : Pétro Ivoire / Amethis / WAEMGH / Geogas Entreprise (Côte d’Ivoire / France / États-Unis)

Pétro Ivoire, investissement d'Amethis Fonds I (2013-2018) - ©amethis.com

Pétro Ivoire, investissement d'Amethis Fonds I (2013-2018) - ©amethis.com

Pétro Ivoire, fleuron de la distribution de carburants, gaz butane et lubrifiants en Côte d’Ivoire, réalise le premier LMBO en Afrique de l’Ouest francophone. Les fonds américain et français West Africa Emerging markets Growth Fund (WAEMGF) et Amethis, respectivement entrés au capital en février 2012 et en juillet 2013, cèdent en effet leur participation de 60,3 % à la famille fondatrice, dorénavant majoritaire à 95 %. Créé en 1994 par Mathieu Kadio-Morokro et dirigé aujourd’hui par Sébastien Kadio-Morokro, Pétro Ivoire est l’un des trois grands distributeurs de produits pétroliers et gaziers en Côte d’Ivoire derrière Totalet Vivo Energy. Il a généré 154 M€ de chiffre d'affaires en 2017. Disposant d’un réseau de soixante-douze stations-service, il détient également une participation de 40 % dans le capital de SAEPP, la plus grande unité de stockage de gaz et d’emplissage de bonbonnes du pays. Le soutien capitalistique et stratégique de WAEMGF et Amethis a contribué ces dernières années à l’accroissement significatif des volumes de vente de carburant et de gaz, qui ont totalisé 230 millions de litres en 2017.

Amethis, un fonds dédié au continent africain, disposant d’une capacité d’investissement de plus de 600 M€, investit en capital-développement dans des entreprises en forte croissance dans une diversité de secteurs du continent africain. Le West Africa Emerging Markets Growth Fund (WAEMGF), géré par le mauricien PCM Capital Partners (PCP) - une filiale de Phoenix Capital Management (PCM) - est un fonds d’investissement de 38,5 M€. Ses principaux actionnaires sont le South Africa Government Employee Pension Fund (GEPF) géré par le Public Investment Corporation (PIC), la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque d’Investissement des États de la CEDEAO (BIDC) et plusieurs investisseurs institutionnels régionaux. Il se consacre au financement des PME à fort potentiel de croissance opérant en Afrique de l’Ouest dans des secteurs tels que l’énergie, les services financiers, la télécommunication, l’agro-industrie ou la distribution. Le financement mezzanine a été structuré par le sud-africain Vantage Capital, le plus important gestionnaire de fonds de dette mezzanine panafricain indépendant établi sur le continent, avec 841 M€ d’actifs sous gestion. Grâce à ce financement, la famille fondatrice a pu récupérer une participation majoritaire dans le capital de Pétro Ivoire. La sortie de WAEMGF et Amethis a par ailleurs permis à Geogas Entreprise, société de négoce internationale de gaz basée à Paris, de prendre une participation dans l'entreprise. Plusieurs conseils français ont participé à ce LMBO (voir fiche opération sur CFNEWS).

E-commerce : Selency / Naspers (France / Afrique du Sud)

Charlotte Cadé et Maxime Brousse, Selency - ©brocantelab.com

Charlotte Cadé et Maxime Brousse, Selency - ©brocantelab.com

Selency (ex BrocanteLab), éditeur d’une plateforme communautaire de mobilier et décoration d'occasion, fondé en 2014 à Paris par Charlotte Cadé et Maxime Brousse, ouvre son capital au conglomérat sud-africain coté Naspers. Actif dans l’électronique et la presse média, ce dernier investit 15 M€ via OLX Group, son bras d'investissement dans les jeunes pousses basé aux Pays-Bas et dont c'est la première opération dans l'Hexagone. Si le pourcentage de participation demeure confidentiel, le nouvel actionnaire ambitionnerait de monter à 100 % à terme. Les actionnaires historiques sont Accel Partnerset Kima Ventures(depuis 2016) ainsi que d'autres business angels (depuis 2015). La start-up parisienne souhaite poursuivre son essor européen et améliorer sa technologie en développant des algorithmes de recommandation de produits. (Pour plus de détails, lire l’article CFNEWS Selency rejoint un géant mondial des annonces et places de marché.)

Transport : Les Centaures Routiers / AfricInvest (Côte d’Ivoire / Tunisie)

Flotte de camions de l'ivorien Les Centaures Routiers - ©www.facebook.com/pg/lcr

Flotte de camions de l'ivorien Les Centaures Routiers - ©www.facebook.com/pg/lcr

Le capital-risqueur tunisien AfricInvest injecte, via son véhicule AfricInvest Fund III, 12,2 M€ dans Les Centaures Routiers (LCR), un poids lourd du transport routier de marchandises en Côte d’Ivoire. Fondé en 1953 par Jean-Jacques Delsuc, il travaille pour le compte de grandes sociétés ivoiriennes comme Cargill, Olam, ou encore Sifca, pour laquelle il achemine les productions d’huile de palme ou de canne à sucre depuis les plantations vers les ports du pays. Outre le transport de marchandises sur l’ensemble du territoire ivoirien et de la sous-région (Ghana, Burkina Faso, Niger, Mali, Guinée Conakry, Liberia), il propose des services logistiques tels que l’entreposage, la manutention et la location d’espaces. Cet apport financier vise à renforcer sa flotte de 350 camions, en la dotant d’un nouveau site destiné à regrouper l’ensemble des activités de transport et de services logistiques et en augmentant son fonds de roulement. Son P-dg Bertrand Delsuc s’est réjoui du soutien d’AfricInvest, se disant convaincu que cette relation de confiance avec un investisseur institutionnel favoriserait le développement et la croissance de l’entreprise familiale. Hichem Ghanmi, associé principal de la firme de private equity panafricaine, a souligné de son côté l’expérience d’AfricInvest dans le secteur de la logistique. Ce dernier représente 5 % de son portefeuille, soit six sociétés. Le fonds a par exemple noué un partenariat capitalistique l’an dernier avec le transporteur marocain SJL, fruit de la fusion de Transportes Internacionales San José et Transportes López. Lancé en 2014 et consacré à des entreprises de taille intermédiaire dans des secteurs clés du développement, le véhicule AfricInvest Fund III a bouclé son closing final en décembre 2016 à 272,7 M€. Ses tickets sont compris entre 5 et 15 M€.

Services aux entreprises : Ison Xperiences / Gulf Capital / AfricInvest (Nigéria / EAU / Tunisie)

Ison Xperiences (ex Ison BPO) : services d'expérience client externalisés - ©isonbpo.com

Ison Xperiences (ex Ison BPO) : services d'expérience client externalisés - ©isonbpo.com

Le nigérien Ison Xperiences (anciennement Ison BPO), l'un des plus importants partenaires de prestation de services d'expérience client externalisés du continent, obtient un financement de 44,8 M€ en fonds propres et sous forme de prêts structurés pour son expansion. Les investisseurs sont Gulf Capital, un gestionnaire d’actifs alternatifs basé à Abu Dhabi, et la firme tunisienne de private equity AfricInvest, à travers les véhicules Gulf Credit Opportunities Fund II et AfricInvest III. Gulf Capital, qui investit sous forme de capital et de dette, gère plus de 3,5 Md€ d’actifs répartis dans dix véhicules. Il s’agit pour lui de son sixième investissement, et le deuxième en Afrique subsaharienne depuis 2017. Pour le véhicule AfricInvest Fund III de 272,7 M€, désormais déployé à plus de 80 %, il s’agit du dixième investissement. Fondé en 2010 et basé à Lagos, Ison Xperiences offre des solutions technologiques notamment pour les secteurs de la banque et de l’assurance dans quatorze pays d'Afrique, ainsi qu’en Inde, à Myanmar (Birmanie) et aux Émirats arabes unis. Représentant environ 75 % du marché, hors Afrique du Sud, il dessert 425 millions d’utilisateurs finaux de services de télécommunications via vingt-sept centres d’appels. Il utilisera le produit du co-investissement pour sa croissance sur plusieurs marchés africains et ses besoins en fonds de roulement, ainsi que pour acquérir des actions auprès d’un investisseur minoritaire.

Services financiers : Wizall / BCP (Sénégal / Maroc)

Wizall Money, outil de paiement marchand sénégalais - ©facebook.com/wizall

Wizall Money, outil de paiement marchand sénégalais - ©facebook.com/wizall

Le sénégalais Wizall, lancé en 2015 comme plateforme de transfert d'argent et de bons d’achat, conclut une levée de plusieurs millions auprès de la Banque centrale populaire (BCP), groupe bancaire marocain coté sur la bourse de Casablanca. Ses fondateurs, le Français Sébastien Vetter, ancien associé du cabinet de conseil digital Advise Consulting & Technology, et le Congolais Ken Kakena, ex-consultant pour le même cabinet, ont été soutenus dans cette aventure entrepreneuriale par Total, qui a investi dans l’affaire plusieurs millions d’euros, entrant au capital de la start-up dès sa création, à hauteur de 30 %. Depuis septembre 2017, la plateforme a évolué pour devenir « un véritable outil de paiement marchand, pour régler ses factures ou acheter du crédit » (selon son P-dg Sébastien Vetter), avec désormais pour cibles principales, les entreprises, les ONG et les administrations. La plateforme gère actuellement plus de 3 M€ en circulation contre 200 K€ un an plus tôt. Quant au chiffre d’affaires, il devrait passer de 150 K€ en 2017 à 600-800 K€ cette année. Dans la perspective de la levée de fonds en cours, la jeune pousse sénégalaise a lancé fin novembre les activités de sa filiale ivoirienne, dont Ken Kakena, jusque là en charge du marché B2B, a pris la direction générale. Actuellement hébergée dans les bureaux de Total, cette dernière s’installera bientôt dans ses propres locaux, au Plateau (commune d'Abidjan). Le P-dg espère accroître le nombre de ses collaborateurs - une trentaine actuellement - à 400 ou 500 d’ici deux ans. Après la Côte d’Ivoire, viendront le Burkina Faso et le Mali, avant la fin du premier trimestre 2019, puis sept à huit autres pays d’ici la fin de l’année prochaine. BCP, le nouvel actionnaire minoritaire marocain, présent dans quatorze pays africains, a récemment lancé son programme « Fintech challenge » qui vise à accompagner les entreprises technologiques du continent dans leur développement.

Agroalimentaire : Fromagerie des Doukkala / Danone (Maroc / France)

Logos de Fromagerie des Doukkala, Centrale Laitière et Danone - ©youtube.com/GIAC Agroalimentaire

Logos de Fromagerie des Doukkala, Centrale Laitière et Danone - ©youtube.com/GIAC Agroalimentaire

Fromagerie des Doukkala, filiale marocaine de Centrale Danone, lui-même détenu par le géant français de l’agroalimentaire Danone, va être absorbé par sa société mère pour un montant de 40,3 M€. Produisant du fromage fondu et du fromage frais, la cible a été créée en 1997 par Centrale Danone (ex Centrale Laitière) en association avec le groupe agroalimentaire français Savencia (ex Bongrain). Connue du grand public à travers des marques phares telles que « Cœur de Lait », « Carré crème », ou « Sandwich’in », elle exporte ses produits vers la Libye, l’Égypte, le Sénégal, le Sierra Leone, le Liberia et le Japon. Le projet de fusion par voie d’absorption vise à rationaliser les moyens de deux entreprises, grâce à la création de synergies entre les structures et les moyens humains, matériels et financiers et la réduction du coût de fonctionnement et de gestion.

Santé : Clinique Dentaire Le Cap Vert / Teranga Capital (Sénégal)

La Clinique Dentaire Le Cap Vert, structure de santé sénégalaise spécialisée dans les soins buccodentaires, se finance auprès du fonds d’impact sénégalais Teranga Capital pour un montant de 174 K€ (114 MFCFA). Fondée en 2006 et dirigée par Issakha Mbaye, elle prend en charge des milliers de patients et présente une progression significative de ses performances opérationnelles et financières. L’investissement devrait permettre l’implémentation d’un plan de développement ambitieux : selon Olivier Furdelle, DG de Teranga Capital, les moyens financiers, techniques et humains octroyés contribueront à « renforcer son assise, élargir ses offres de services et saisir les opportunités de développement ». Premier fonds d’impact dédié aux PME à fort potentiel au Sénégal, Teranga Capital investit entre 76 K€ et 457 K€ (50 à 300 MFCFA) dans le sociétés de son portefeuille, dont il devient actionnaire minoritaire sur un horizon de temps de l’ordre de cinq ans. Il a levé plus de 6 M€ (4 MdFCFA) auprès d’acteurs de renom, dont Investisseurs & Partenaires (I&P) via son véhicule IPDEV 2 (relire l’article CFNEWS Closing final pour IPDEV2).

Étude : la dynamique des IDE de la France en Afrique centrale

Selon la Direction générale du Trésor, les investissements directs étrangers (IDE) de la France en Afrique centrale ont reculé en 2017 de 3,1 % (7,6 Md€). Depuis 2000, le stock global d'IDE a toutefois été multiplié par six. Il se concentre aujourd’hui à près de 75 % dans le secteur extractif, essentiellement dans le pétrole et plus marginalement dans le secteur minier. Par ailleurs, les entreprises françaises ont consolidé leurs positions dans la distribution (461 M€), les activités financières (422,3 M€) et les TIC (259,7 M€). Le Congo constitue de loin le premier pays d’accueil des IDE français en Afrique centrale avec 5,7 Md€ en 2017. L’institution financière française souligne également que les positions des entreprises françaises plafonnent depuis le début des années 2010, oscillant entre 1,5 Md€ et 21,5 Md€ en fonction de l’évolution de l’activité des banques (Société Générale, BPCE) et des compagnies d’assurance (Axa, Gras Savoye). Les IDE dans les autres principaux secteurs sont tous en diminution. On observe en particulier un repli de 27,3 % sur un an dans l’industrie manufacturière, probablement lié au projet de Totalde se défaire de son parc de raffineries en Afrique centrale : en 2016, le groupe avait vendu, pour un franc symbolique, sa participation de 44 % dans la Société gabonaise de raffinage (Sogara), et il projette de se désengager au Cameroun de la Société nationale de raffinage (Sonara) dont il détient 19,7 % du capital.

Événements :

  • Rabat, 5-8 décembre : sixième édition de la Conférence internationale sur les énergies renouvelables et durables (IRSEC-18), initiée par l’Espace méditerranéen de technologie et d’innovation (MSTI) en partenariat avec l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN), en présence de quatre cents participants issus d’une trentaine de pays.
  • RAPPEL - ÉVÉNEMENT en partenariat avec CFNEWS : Paris (Hôtel Crillon), 10 décembre : première conférence « De nouveaux regards sur l'Afrique ». Cobasa, société de conseil en investissement fondé en 2001 par Henri de Villeneuve, organise un petit-déjeuner / débat sur le thème « Angola - Zimbabwe - Afrique du Sud. Les têtes tombent : quelles leçons en tirer ? ». Cette première conférence consacrée à l'Afrique australe inaugurera une série de débats concernant la position de la France et de son influence sur le continent africain, notamment en termes d'investissements. → S'inscrire (date limite : vendredi 7 décembre).
  • Lyon (Eurexpo), 13-15 février : dix-huitième édition du Forum Eurafric, qui sera organisé par l’Agence de développement des entreprises en Afrique (ADEA) sur le salon BePositive, consacré aux EnR et à la transition énergétique. L'objectif est de favoriser les collaborations entre les entreprises européennes et africaines dans ce secteur.

Et aussi...

  • Société Généraleaffirme ses ambitions africaines à travers le lancement de l’initiative « Grow With Africa », programme de croissance au service du développement durable du continent. Construit en coopération avec des acteurs publics et privés dont I&P, ce dernier s’articule autour de quatre axes de développement, dont l’accompagnement multi-dimensionnel des PME africaines avec la mise en place des « Maisons de la PME » dans chacune des filiales du groupe. Opérant dans dix-neuf pays africains, la banque française va augmenter de 60 % ses encours de crédit aux PME africaines dans les cinq prochaines années (+4 Md€).
  • Cardiologs, start-up française proposant l’analyse de données d’électrocardiogrammes par un système d’intelligence artificielle, s’implante en Côte d’Ivoire où sa technologie a été retenue par ResoDoc, la plateforme africaine d’e-santé de la société française Doc&You, pour équiper le service des maladies cardiovasculaires du CHU de Bouaké. En attendant que ResoDoc soit en mesure de s’autofinancer, l’État français va apporter un soutien financier pendant trois ans à ce projet pilote, par l’intermédiaire de l’Agence Française de Développement (AFD).
  • Suite à sa liquidation prononcée en septembre dernier par la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac), la Banque gabonaise de développement (BGD) voit ses actionnaires se retirer petit à petit de son capital. L’AFD vient ainsi de céder les 11,4 % d’actions qu’elle détenait.
  • Le groupe tricolore coté Fnac Darty (7,5 Md€ de chiffre d'affaires en 2017) s'apprête à ouvrir un magasin Fnac et un magasin Darty à Tunis. Ils seront gérés sous le modèle de la franchise par l'intermédiaire de la société locale Managetech, une JV entre Indigo et Utic, deux groupes tunisiens actifs dans la distribution. Déjà présent au Maroc, en Côte d'Ivoire, au Congo et au Cameroun, le premier distributeur français de produits techniques et d’électroménager ambitionne en Tunisie d'ouvrir cinq magasins par enseigne d’ici 2023.
  • La marque suisse Mövenpick, absorbée par son concurrent AccorHotels en avril dernier (lire l’article d’avril dernier, 31 000 chambres de plus dans le portefeuille luxe d'AccorHotels, sur CFNEWS IMMO & INFRA) lancera début 2021 son tout premier établissement au Sénégal. Situé dans la ville nouvelle de Diamniadio, à proximité du nouvel aéroport Blaise Diagne, l’établissement comportera 462 chambres. AccorHotels ouvrira quant à lui en 2021 le plus grand hôtel du Ghana (voir bulletin #22).
  • Au Nigeria, un consortium composé du français Bolloré Ports et de China Power vient de remporter l’appel d’offres pour la construction du futur port en eaux profondes d’Akwa Ibom, Ibom Deep Sea Port (IDSP). Il sera chargé de développer le port puis de l’opérer pour une durée de cinquante ans aux côtés de la Nigeria Ports Authority, du Gouvernement Fédéral du Nigeria et de l’État d’Akwa Ibom.
  • La Sénégalaise des eaux (SDE), filiale d’Eranove en charge de l'exploitation, de la production ainsi que de la distribution d'eau au Sénégal pourrait être liquidée selon Mansour Faye, le ministre sénégalais de l’Hydraulique et de l’Assainissement. C’est la solution qui serait retenue d’après lui si le choix d’attribuer la gestion de l’eau à Suezest maintenu, ce qui permettrait de faire passer la part de l’État de 5 à 25 % des actions.
  • Les Sucreries africaines-Gabon (Sucaf), filiale locale de la multinationale sucrière française SOMDIAA, et la Société alimentaire de la Nomba (SAN Gel), leader gabonais de la distribution des produits congelés et surgelés, nouent un partenariat afin de promouvoir leurs produits.

Bonne fin de semaine et à mardi prochain.

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